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Politique Publié le lundi 21 décembre 2009 | Le Patriote

Affaire «la masse salariale a explosé» : La preuve de la gestion calamiteuse de Gbagbo

De la poudre aux yeux. Rien que cela pour tenter de masquer les carences d’un régime amateur, incapable de gérer de manière efficiente l’Etat. C’est le sens des articles des porte-voix de la refondation depuis que les travailleurs ont décidé de débrayer pour réclamer seulement la mise en application des décrets que le chef de l’Etat a signés, sans contrainte et de sa propre main. Mieux, les hagiographes du régime frontiste tentent par leurs articles, de faire croire à l’opinion que Laurent Gbagbo est victime de l’ingratitude de ceux-là mêmes qui ont bénéficié de «ses largesses». En vérité, le gonflement de la masse salariale de l’Etat dont on parle, n’est pas dû à une revalorisation générale des salaires des fonctionnaires, mais bien plus à des recrutements massifs souvent improductifs dans certains secteurs. En plus, quoi de plus de normal que la masse salariale de l’Etat en 2010 soit supérieure à celle de 2000. Et ce, d’autant plus que le budget général de 2002 qui était de 1.289 milliards de Fcfa est passé à 2.481 milliards prévu pour 2010, soit une augmentation de 92,47%. En outre, le nombre de fonctionnaires de 2000 n’est pas à comparer à celui de 2010. Sauf mauvaise foi. En clair, l’augmentation de 177,3 milliards de la masse salariale dont se targuent le régime Gbagbo et ses affidés, n’est que de la gymnastique politique dont l’objectif est de livrer les agents grévistes à la vindicte de l’opinion nationale et même internationale. En effet, les arguments qu’ils avancent ne résistent pas à l’analyse des faits. Pis, les faits démontre que la gestion de l’Etat par la refondation est tout simplement calamiteuse, surtout dans le domaine économique. La conséquence de cette gestion aventureuse est justement cette augmentation de la masse salariale de l’Etat à hauteur de 177,3 milliards en dix ans, soit 65% là où la norme internationale requise est de 35%. Alors de deux choses l’une. Soit Laurent Gbagbo n’avait aucune lisibilité des conséquences des décrets qu’il prenait. Et là, ses économistes et lui auront fait l’étalage aux yeux du monde, de leur carence en matière de bonne gouvernance. Gouverner, c’est avant tout, prévoir Soit, en concédant cette augmentation de la masse salariale de l’Etat au détriment des investissements publics, le président-naïf n’avait que des visées électoralistes. Le pot aux roses est alors découvert.

Ibrahima B. Kamagaté
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