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Économie Publié le mercredi 20 janvier 2010 | Nord-Sud

Fluidité routière : Mangou relance la lutte contre le racket

Plus d’un an après le lancement de la première opération de lutte contre le racket (le 2 juin 2008), la fluidité routière en Côte d’Ivoire est toujours au centre des préoccupations. Difficile de circuler sur les routes ivoiriennes, même si les barrages ont été réduits. Selon Philippe Mangou, le chef d’état-major (Cema), le manque de moyen financier a empêché le comité technique de contrôle de la fluidité routière de poursuivre convenablement ses actions et d’aller au bout du racket. Mardi, le Cema, président de cette instance de contrôle, a lancé la deuxième opération de la fluidité routière au corridor de Yopougon Gesco, où le premier lancement avait été fait en juin 2008. Cette fois-ci, le général Mangou est fortement soutenu. A ses côtés, il y avait Amani N’Guessan, le ministre de la Défense, Charles Diby, le ministre de l’économie et des finances, Youssouf Soumahoro, ministre du commerce, les transporteurs, les entreprises, les commerçants et la Banque mondiale. Madani Tall, directeur des opérations de la Banque mondiale, annonce que son institution mettra 1,5 milliard de Fcfa à la disposition du comité technique de contrôle de la fluidité routière. Ce projet pilote concerne la ville d’Abidjan et l’axe routier Abidjan Nord via Pôgô et Larélaba. Il démarrera par une campagne d’information et de sensibilisation. En attendant sa mise en application, Philippe Mangou montre aux usagers les pièces à fournir lors des contrôles routiers. Pour les véhicules particuliers, ce sont le permis de conduire, la vignette, le certificat de visite technique, la carte grise, l’attestation d’assurance ; pour les véhicules de transport public de personnes il faut, en plus des pièces citées, une patente et une autorisation de transport public urbain, interurbain ou international de personnes ; quant aux véhicules de transport public de marchandises, il faut le permis de conduire, la vignette, le certificat de visite technique, l’attestation d’assurance, la patente, la carte de stationnement, la carte de transport public national ou international de mar­chandises. Les passagers doivent fournir l’une des pièces suivantes: la carte Cni, l’attestation d’identité, le passeport, la carte consulaire, la carte professionnelle ou tout autre document officiel pouvant l’identifier. Tout abus doit être signalé au comité technique de contrôle de la fluidité routière au 115, par appel. C’est gratuit.

Raphaël Tanoh
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