Arts de la scène : Festival national de théâtre scolaire

Le Lycée Sainte Marie de Cocody a servi de cadre, hier, à la cérémonie de remise de prix aux lauréats régionaux de l’édition 2010 du Festival national de théâtre scolaire (Fnts), en présence du ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé. Qui n’a pas manqué de souligner que le théâtre est l’un des piliers de la formation, de l’éducation et l’épanouissement de la jeunesse. Pour le ministre, le choix du thème de cette année, à savoir «La violence faite aux enfants, facteur de non scolarisation et de déperdition scolaire», s’explique par le fait que le théâtre constitue un support indéniable de socialisation et maturation de la personnalité ; qui va ainsi permettre aux apprenants de contribuer, à leur niveau, à la résolution des problèmes d’intérêts nationaux.

Il a félicité les «acteurs» et leur a demandé de maintenir le cap car, ajoutera-t-il, «l’excellence se conjugue au quotidien».

Au nombre de 30, ils ont été sélectionnés lors des phases éliminatoires qui se sont déroulées du 20 janvier au 28 février dernier dans les différentes directions régionales de l’Education nationale. Des 346 troupes inscrites au départ, le jury, a indiqué M. Dassé Bayard, responsable de la Direction de l’extra scolaire et des activités coopératives (Desac), n’en a retenu que les 26 meilleures pour les phases finales du Fnts qui vont se dérouler dans la capitale économique.

Pour Mme Sylvie Dossou, représentante adjointe Unicef, bureau Côte d’Ivoire, partenaire du Fnts, sa structure étant chargée de veiller à la promotion, au respect et à la protection des droits de l’enfant est heureuse d’y participer. Elle a également indiqué que les acteurs du système éducatif sont le premier pilier de la sensibilisation aux violences faites aux enfants.

Le public a eu droit à la prestation des élèves de l’Epv d’Abobo dans «Les rejetés de la société». Une pièce pleine d’enseignements qui traite de la maltraitance des enfants aux seins des foyers, du quotidien de ceux-ci, qui pour la plupart, se retrouvent dans la rue, et de leur enrôlement comme soldats.

Marie Chantal Obindé