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Politique Publié le samedi 27 mars 2010 | Le Nouveau Réveil

Djédjé Mady à la cérémonie d`hommage aux victimes de mars 2004, hier : “Il faut que nous nous souvenions de la fin du film western”

Ouvertes mercredi dernier, les journées commémoratives des évènements de mars 2004 organisées par le Rdr, se sont achevées hier après-midi au Golf hôtel. Le président du parti, Dr Alassane Dramane Ouattara, a présidé la cérémonie de clôture qui a enregistré également la présence du Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp. "Les droits de l'homme en Côte d'Ivoire", c'est sur ce thème développé par le ministre Joël N'guessan, anciennement ministre des Droits de l'homme, que les trois jours dédiés aux innocentes victimes tombées sous les balles assassines du régime Fpi en 2004, ont connu leur épilogue. Mme Anne Ouloto, secrétaire nationale chargée de la solidarité du Rdr, cheville ouvrière de ces journées commémoratives, dans son mot de fin, a traduit sa reconnaissance à toutes les personnes qui ont bien voulu marquer un arrêt dans leurs activités, pour se souvenir des actes de barbarie d'un régime. "Qu'au sortir de ces journées, chacun parte avec une résolution ferme, cette résolution que j'ai en moi et que je souhaiterais partager avec vous, celle que la fin du film est désormais là. La fin du western est claire, nous n'avons plus le choix que de nous mettre ensemble pour que dans un sursaut d'orgueil, nous puissions nous lever et nous battre pour chasser du pouvoir, ce dictateur qui veut nous anéantir tous" a-t-elle dit. Mme Anne Ouloto n'a pas passé sous silence la présence à leurs côtés durant ces trois jours du président Alassane Ouattara. "M. le président, a-t-elle relevé, votre présence est tout simplement rassurante pour les Ivoiriens, pour les militants du Rdr qui continuent de se battre, qui n'ont pas peur de se battre. Votre présence est certainement apaisante pour tous ceux qui nous ont devancés dans l'au-delà". Pr Alphonse Djédjé Mady, président du directoire du Rhdp, a, pour sa part, invité les uns et les autres à méditer sur ceci : "(…) Il faut que nous nous souvenions de la fin du film western qui dit que quand il y a beaucoup de morts, le film va finir. Regardons donc autour de nous pour voir, s'il y a suffisamment de morts, c'est que nous sommes à la fin du film. Si non, tenons-nous prêts à voir beaucoup d'entre nous hélas privés de vie, seule condition pour qu'on aille à la fin du film western qu'on croit tourner en Côte d'Ivoire. Mais je pense que dans ce pays d'Houphouët Boigny, le dialogue devrait nous permettre de sortir de cette crise non pas comme à la fin d'un film western, mais comme dans une querelle qui se déroule dans une même famille (…) Tous les crimes qu'on est en train de vivre sont imprescriptibles. Tôt ou tard, justice sera faite. Mais cet espoir que tôt ou tard justice sera faite, ne doit pas nous amener à subir et à accepter la violation flagrante des droits de l'homme". L'appel des victimes a été lu par Koné Seydou, enseignant de son état qui a souffert le martyre sous le Fpi.
Paul Koffi



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