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Politique Publié le mardi 8 juin 2010 | Le Patriote

La sortie musclée de Mamadou Koulibaly contre la refondation continue d’alimenter la chronique

En de nombreux endroits et espaces, les Ivoiriens et observateurs ne finissent pas d’en faire leur chou gras. Pour tout dire, la déclaration a provoqué un véritable séisme au cœur du Front Populaire Ivoirien. La volée de bois vert administrée par le patron de l’hémicycle ivoirien n’a de commune mesure que le branle bas né au sein du camp présidentiel. Les militants du FPI ont commencé à grogner et à professer des injures en direction du professeur en Economie. Le ministre Désiré Tagro, frappé en plein dans le mille, n’est pas parvenu à se contenir. Il a décidé de ruer dans les brancards contre son camarade de parti, qui lui a demandé de démissionner de son poste. Désiré Tagro, pour toute défense a dit que Koulibaly ne représentait rien et qu’il est venu à la refondation, seulement en 1997. Il n’est donc pas légitimé à prendre la parole, encore moins de s’ériger en donneur de leçons. Comme si la grosse colère n’était pas tombée, le ministre de l’Intérieur a même mis Koulibaly au défi de pouvoir le battre à un poste électif au Nord. On en était là quand un journal proche de la refondation a présenté Koulibaly comme un homme étrange, s’il n’est pas tout simplement un « étranger », venu d’au-delà les frontières, pour se mêler de nos problèmes. On ne pouvait vraiment pas pousser loin l’émotion. On aura remarqué que, manquant d’arguments solides pour porter la réplique à l’homme que le FPI présentait naguère comme « le plus grand économiste de la Côte d’Ivoire », les refondateurs ont choisi de donner dans l’art qu’ils maîtrisent le mieux : le déni de nationalité. Ainsi donc, après avoir brandi des adversaires politiques comme des étrangers qui entendent « prendre en otage la Côte d’Ivoire » pour « brader ses biens aux occidentaux », le FPI en est arrivé à présenter un des siens comme originaire d’un autre pays. Pour la simple raison que ce dernier a courageusement dénoncé les tares, travers et démences du régime. A défaut de le contrarier par le verbe, il faut signer son arrêt de mort. Vraiment désolant ce pouvoir qui refuse la critique et l’autocritique !
Bakary Nimaga
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