Ils ont dit

Me Mamadou Koné (Bâtonnier) : “Ce n’est pas un procès politique”

«On ne peut pas demander à des avocats de défendre des dossiers qu’ils ne maîtrisent pas. Il est vrai qu’ils vont souffrir encore un peu plus mais il faut que les prévenus comprennent que nous avons demandé le renvoi dans leur intérêt. On pourra mieux faire connaissance de toutes les subtilités liées au dossier. Je pense que trois semaines auraient pu suffir. Ce qui m’a un peu dérangé, c’est le fait que le tribunal évoque des problèmes de salles pour renvoyer le procès jusqu’au 16 novembre. Par ailleurs, je voudrais demander à ceux qui veulent politiser cette affaire qu’ils arrêtent. Nous sommes sur une matière purement judiciaire et nous allons faire valoir des arguments de droit. Je suis persuadé que les choses vont bien se passer.


Me Luc Adjé (Avocat de la défense) : “Nous sommes optimistes”
Le renvoi était plus que nécessaire. Il le fallait pour assurer l’équité de la procédure. Nous avons demandé et nous avons été suivis par le parquet. Je pense que c’est une situation qui va arranger tout le monde y compris les avocats de la partie civile qui étaient aussi dans la même situation que les avocats de la défense. Nous sommes optimistes quant à la suite de la procédure. Le tribunal a montré de bonnes dispositions.


Me Chrisostome Blessy : «Nous serons au rendez-vous»

«Nous sommes satisfaits du report. Nous serons au rendez-vous du 16 novembre 2010. J’ai pleine conscience que les prévenus souffrent dans leur chair mais c’est aussi cela les procédures judiciaires. Ils ont tenu plus de deux années et je suis sûr qu’ils pourront attendre juste deux mois.

Recueillis par Lanciné Bakayoko