Deux semaines après la décision du Premier ministre, Guillaume Kigbafori Soro, de lettre fin aux émissions télévisées et radiodiffusées des médias sous contrôle de l’ex-rébellion, lesdits médias continuent d’émettre. Le directeur de cabinet adjoint du secrétaire général des FN, Cissé Sindou, s’en est expliqué, ce mercredi 13 octobre.
“En fait, la décision n’a jamais été de fermer les radios et télé en zone Cno; mais plutôt de les réglementer, de les doter d’un cahier des charges à l’image des radios de proximité. C’est pourquoi, au niveau des Forces nouvelles, nous avons décidé qu’aucun de ces médias ne fasse des émissions à caractère politique’’, a indiqué Cissé Sindou. Avant de préciser que lesdits médias « devront, précise-t-il, se limiter à faire des émissions de sport et de culture’’, à deux jours du lancement officiel de la campagne électorale.
Cependant, en attendant le redéploiement effectif de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (Rti), les Forces nouvelles entendent « permettre aux animateurs de ces médias (sous contrôle des ex-rebelles) de continuer de travailler ». Mais “les médias qui utilisent les antennes de la RTI devront les céder’’, a-t-il prévenu. Avant d’ajouter : « nous devons appliquer les consignes du Premier ministre, mais il faut aussi tenir compte des réalités du terrain ».
Le Premier ministre ivoirien, par ailleurs patron de l’ex-rébellion, Guillaume Soro, avait début octobre ordonné la fermeture des radios et télés émettant en zones sous contrôle de l’ex-rébellion, afin permettre aux médias d’Etat de couvrir l’ensemble du territoire pendant la durée de la période électorale.
Depuis la partition du pays en 2002 par l’ex-rébellion, plus aucun média d’Etat, notamment la Radio et la télévision publique (RTI) n’a émit dans les zones CNO, en raison de la destruction de leurs installations. Les Forces Nouvelles avaient alors installé leurs propres médias dont la plus influente est la chaine de télé « TV Notre Patrie ».
Ghislaine ATTA
ghislaine.atta@fratmat.info Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
“En fait, la décision n’a jamais été de fermer les radios et télé en zone Cno; mais plutôt de les réglementer, de les doter d’un cahier des charges à l’image des radios de proximité. C’est pourquoi, au niveau des Forces nouvelles, nous avons décidé qu’aucun de ces médias ne fasse des émissions à caractère politique’’, a indiqué Cissé Sindou. Avant de préciser que lesdits médias « devront, précise-t-il, se limiter à faire des émissions de sport et de culture’’, à deux jours du lancement officiel de la campagne électorale.
Cependant, en attendant le redéploiement effectif de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (Rti), les Forces nouvelles entendent « permettre aux animateurs de ces médias (sous contrôle des ex-rebelles) de continuer de travailler ». Mais “les médias qui utilisent les antennes de la RTI devront les céder’’, a-t-il prévenu. Avant d’ajouter : « nous devons appliquer les consignes du Premier ministre, mais il faut aussi tenir compte des réalités du terrain ».
Le Premier ministre ivoirien, par ailleurs patron de l’ex-rébellion, Guillaume Soro, avait début octobre ordonné la fermeture des radios et télés émettant en zones sous contrôle de l’ex-rébellion, afin permettre aux médias d’Etat de couvrir l’ensemble du territoire pendant la durée de la période électorale.
Depuis la partition du pays en 2002 par l’ex-rébellion, plus aucun média d’Etat, notamment la Radio et la télévision publique (RTI) n’a émit dans les zones CNO, en raison de la destruction de leurs installations. Les Forces Nouvelles avaient alors installé leurs propres médias dont la plus influente est la chaine de télé « TV Notre Patrie ».
Ghislaine ATTA
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