Edito : Le Penalty d’ADO

Moment d’émotions. Du 1er août 1999 au 15 octobre 2010, beaucoup de mois sont passés. En effet, de la date d’élection d’Alassane Ouattara à la présidence du Rassemblement Des Républicains, marquant son entrée officielle en politique, à la tête d’un parti politique, à sa première adresse à ses compatriotes en tant que candidat à l’élection présidentielle, que de péripéties. Qui, comme une éternité, ont focalisé les phares de l’actualité politique ivoirienne sur la personne de l’ancien premier ministre d’Houphouët-Boigny. Refus du jeu politique loyal pour les uns, dérive ivoiritaire pour les autres. Les différents successeurs du « Vieux » ont imaginé mille et un subterfuges pour empêcher l’ancien Directeur adjoint du FMI de se présenter à la présidentielle. Aujourd’hui, c’est chose faite. Les atouts d’Alassane Ouattara sont indéniables. Le premier à le savoir, est Laurent Gbagbo. Ayant commandité dix sondages à intervalles réguliers, auprès d’instituts qui voient en lui, plutôt une vache à lait, le candidat du FPI, Laurent Gbagbo, a une stratégie qui contraste avec les résultats de ces études, dont sa presse raffole. Si le candidat qui se présente comme la « solution » aux problèmes des Ivoiriens, est le dernier des plus grands, pourquoi donc toute la stratégie de communication du camp présidentiel n’est guidée que sur lui ? A la vérité, on ne lapide que dans le feuillage d’un arbre qui ne donne que de bons fruits ? C’est ainsi qu’il faut définir le mouvement social qui, au-delà de sa formation politique d’origine, porte la candidature d’Alassane Ouattara et qui, comme un vent, souffle sur le pays et annonce des lendemains qui chantent. L’ancien proche collaborateur d’Houphouët-Boigny a une opportunité historique qui ne se présente pas à n’importe quelle occasion. Cette situation n’est pas sans rappeler l’Espagne du football. Ce pays a connu de grands talents. Mais pendant des années, il pays a trimé, sur le chemin des récompenses au sommet. Malgré un championnat parmi les meilleurs au monde et des infrastructures inégalées dans tous les pays européens, l’Espagne a longtemps caressée le graal mondial, sans jamais l’atteindre. En Afrique du Sud, Iker Casillas et ses partenaires n’ont pas laissé l’unique opportunité qui s’est présentée à eux, il y a trois mois en Afrique du sud. Le talent y était, la chance aussi. Mais surtout, il y avait les atouts. Alassane Ouattara a donc eu l’opportunité devant lui. Dans 13 jours, les Ivoiriens auront à décider de l’avenir de leur pays. De tous les candidats, il est celui qui suscite beaucoup de passion, mais surtout de l’espoir. Il revient à son staff de capitaliser toutes les sympathies qui se dessinent afin de transformer le cercle et que ce moment tant attendu soit le bon l
charles sanga