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Faits Divers Publié le samedi 20 novembre 2010 | Le Patriote

L’Actu en 1 clin d’oeil

Un premier traitement pour l’Hépatite E
L'hépatite E est responsable d'une inflammation aiguë ou chronique du foie. Il s'agit d'une maladie émergente parfois mortelle, et sans traitement connu. Une équipe de l’Institut Cochin et du groupe hospitalier Cochin Saint-Vincent de Paul viennent cependant de rapporter l'efficacité d'un traitement chez deux personnes souffrant d'une infection chronique due au virus de l'hépatite E. Ce virus se transmet à l’homme par la consommation d’aliments contaminés insuffisamment cuits. Le médicament actuellement prescrit est la Ribavirine. Elle permet de traiter certaines infections virales respiratoires chez l’homme et certaines fièvres hémorragiques. Elle est également utilisée dans le traitement de l’hépatite C.

Deux jours d’ambiance folle à Ficgayo
Une belle brochette d’artistes pour une fête gigantesque haute en couleur et en sons. Depuis jeudi, et ce jusqu’au dimanche 21 novembre, au complexe Jesse Jackson de Yopougon vit au rythme de la fête de la bière. Un espace d’échange convivial où les festivaliers pourront déguster des grillades croustillantes et savourer des pots de bière à moindre coût, tout en faisant le show avec plusieurs stars de musique. Déjà jeudi, Les Patrons se sont produits en live. Hier c’était autour de Kajeem d’égayer le public. Aujourd’hui, Yodé et Siro se produiront en live et demain Ismael Isaac sera la grande attraction des festivaliers.

Fakiss agressé par des hommes en armes…
Il est artiste chanteur et a choisi de défendre les idéaux du Dr Alassane Ouattara. Et pour cela, des individus ont essayé d’attenter à sa vie. Jeudi nuit, alors qu’il est sorti acheter du lait caillé dans son quartier à Yopougon Sable, Fakiss, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été pris en partie par trois bons hommes qui l’ont poignardé au dos et à la tête, tour en arguant qu’ils étaient les « défenseurs de Gbagbo ». L’artiste n’a dû son salut qu’un automobiliste qui a fait fuir ses agresseurs en leur « torchant » avec les phares de son véhicule, avant de conduire Fakiss dans une clinique pour des soins.

Au nom de Thomas Sankara
L’indispensable devoir de mémoire. Il y a 23 ans, Thomas Sankara mourrait dans des conditions atroces lors d’un coup d’Etat. Les férus de son idéologie se souviennent toujours de lui. A l’occasion de cet anniversaire, le Collectif des Sankaristes africains pour l’humanité a initié au Café Teré d’Adjamé, une journée d’hommage en sa mémoire. La cérémonie a été marquée par une conférence sur la philosophie de l’ancien chef d’Etat du Burkina Faso, farouche partisan du panafricanisme, et la projection d’un film qui retrace sa vie et surtout son combat pour une Afrique digne. Présidé par Pograwa Moumouni, ce collectif nourrit l’ambition d’œuvre à l’avènement d’une population africaine libre, épanouie, intègre, indépendante qui sait prendre son destin en main pour oser inventer son développement économique, politique et humain dans la paix, la stabilité et la sécurité en utilisant le projet panafricaniste et intégrationniste de feu Thomas Sankara.
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