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Politique Publié le jeudi 2 décembre 2010 | Le Temps

72 heures après le retrait du CCI des zones Cno/ un élément révèle - «Nous avons échappé à une extermination, les pro-Gbagbo sont pris en otage»

Suite à un appel lancé par l’état-major des armées de Côte d’Ivoire, les Fds déployées en zones Cno dans le cadre du second tour présidentiel, ainsi que des éléments Cci dans lesdites zones depuis 2008, ont rejoint leur base. Soit à Yamoussoukro, soit à Abidjan. Si pour l’heure, rien n’est à signaler, il convient de revenir sur les motifs réels de ce volte-face de dernière heure, depuis mardi. En effet, rencontré à Yamoussoukro, un élément du Cci a levé un coin de voile sur leur retrait des zones sous administration rebelles. Sous le couvert de l’anonymat, il a indiqué que mardi «est un jour noir pour eux, de même que dimanche et lundi passés». «Nous avons eu la chance d’être rappelés par la hiérarchie. Un plan d’extermination des éléments du Cci, notamment ceux sous contrôle de l’armée loyaliste, était savamment préparé. Sinon comment comprendre que des collègues pris en otage par des éléments des Fafan n’ont eu aucun secours», a dit notre interlocuteur. Qui poursuivant, a rappelé les circonstances pas moins glorieuses, dans lesquelles, des éléments du Cci ont pu sortir des zones Cno, notamment de Bouaké et Katiola. C’était un véritable calvaire, a-t-il poursuivi. Il a fallu des personnes anonymes pour nous aider à sortir de Bouaké et de Katiola. On se rappelle que juste après l’annonce du retrait des Fds des zones Cno, le porte- parole militaire des Fn, Seydou, avait annoncé mardi, sa surprise et son étonnement pour ce retrait. «Les Forces nouvelles sont surprises du retrait des éléments du Cci», qui sont déployés dans les zones Cno depuis 2008. Et pourtant, affirme notre interlocuteur, leur présence en zones Cno ne se justifiait plus. Vu qu’ils ne reçoivent pas d’ordre de la part de leur hiérarchie. Quand la population est dans l’insécurité dans ces régions où des pro-Gbagbo, selon nos sources, sont emprisonnés à Bouaké dans des containers. Parce qu’ils ont choisi de voter pour Laurent Gbagbo.
Toussaint N’Gotta
Correspondant régional
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