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Économie Publié le lundi 13 décembre 2010 | Le Temps

Procès des ex-barons de la filière café-cacao : Un autre rendez-vous demain, mardi

© Le Temps Par DR
Filière café-cacao : Tapé Doh Lucien, ex-PCA de la Bourse du Café-cacao (BCC)
C’est en principe ce mardi 14 décembre 2010 que va s’ouvrir véritablement le procès des ex-barons de la Filière Café-Cacao. Fixé au 6 septembre, il a été programmé pour le mardi 16 novembre dernier, à la demande des avocats de la défense. Malheureusement, à la date indiquée, ce procès a été reporté un mois après, c’est-à-dire, ce mardi 14 décembre. Plusieurs raisons ont été évoquées. Premièrement, cette date coïncidait avec la célébration de la journée nationale de la paix et de la fête de la tabaski fixée le lendemain. L’autre raison de ce report était le non achèvement de la salle d’audience du tribunal de première instance d’Abidjan Plateau qui était en réhabilitation. Troisième et dernier élément officieux de ce report était lié à l’ouverture de la campagne électorale du deuxième tour de l’élection présidentielle qui était fixé au vendredi 19 novembre. On se demande aujourd’hui, si cette date sera maintenue. La réhabilitation de la salle d’audience du tribunal de première instance qui était l’une des raisons de ce report est entièrement achévée. Cependant, le processus de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire qui constituait la raison officieuse du report de ce procès est en ce moment bloqué. Pour mémoire, c’est à la suite d’une saisine du Président de la République, Laurent Gbagbo en janvier 2008 en octobre 2008, auprès du Procureur de la République, Raymond Tchimou qu’une enquête a été ouverte. Une trentaine de patrons des structures, notamment le Fdppc, Sifca-coop, Bcc, Arcc, Frc, Coco service…ont été inculpés. Ils sont poursuivis pour détournements de fonds, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque. Ces délits sont condamnés et punis par les articles 110, 223, 226, 226, 227, 401, 416, 418, 420 du code pénal ivoirien et de l’article 891 de l’acte uniforme de l’Ohada. Ils risquent des peines d’emprisonnement fermes allant de 5 à 20 ans.

Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
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