Dans sa parution des 11 et 12 décembre 2010, le quotidien " Notre Voie " titre à sa une " VOICI LES CHIFFRES DE LA FRAUDE ".
A la page 6 de ce quotidien, Monsieur César Etou, auteur d'un article portant le même titre, dénonce des anomalies qu'il qualifie de fraudes, sur un " procès-verbal ", que Monsieur YAO-N'DRE appelle à juste titre, dans son Arrêt du 3/12/10 " Fiche de recensement général des votes de la commission électorale régionale de Bouaké ".
Dans un document que lui-même intitule " Tableau A : le PV traficoté de la région de la Vallée du Bandama ", Monsieur Etou indique : " Pour le Département de Bouaké, selon le procès-verbal dressé par le militant RDR, Président régional de la CEI, (Monsieur Sangaré Moussa), les chiffres sont les suivants :
-Inscrits : 207.951
-Votants : 48.301
-Votants non inscrits : 2.761
-Bulletins nuls : 2.662. "
Il poursuit en soulignant qu'un simple calcul d'élève du CM2 aboutirait à :
Suffrages exprimés (48.301 + 2.761 = 51.062) ( 51.062 - 2.662) = 48.400.
Ceci est la 1ère " anomalie " découverte par Monsieur Etou.
Or, le tableau des résultats officiels de la CEI édité le 1er décembre 2010 et paru dans le Nouveau Réveil du 6/12/10, indique plutôt, pour le Département de Bouaké, les chiffres suivants, après la procédure de consolidation qui vise justement à rectifier toutes erreurs en amont.
-Inscrits : 208.281
-Votants (*) : 162.450 (dont 2.851 votants non inscrits)
-Votants non inscrits : 2.851
-Bulletins nuls : 2.662.
(*) Par " votants ", entendez " Dont votants non inscrits ".
Le même calcul simple, avec les chiffres officiels de la CEI, aboutit à :
Suffrages exprimés (162.450 (dont 2.851) - 2.662) = 159.788.
Ce chiffre est le même que celui figurant sur la fiche de recensement contestée.
Au lieu de vouloir à tout prix voir de la fraude et se précipiter sur sa plume, l'émotion provoquée par l'échec, aidant, Monsieur César Etou aurait pu, s'il avait gardé sa sérénité, se rendre compte que la fiche de recensement dont s'agit contient une erreur matérielle, certainement de report d'écritures, en ce que pour tout il le Département de Bouaké, il est aberrant, voire invraisemblable :
- d'avoir un nombre si minime de votants : 48.301, surtout quand on le compare à celui du 1er tour qui est de 170.567.
- d'attribuer à Monsieur Alassane Ouattara : 42.070 voix, au 2ème tour, après la coalition RHDP, surtout quand on compare ce chiffre à celui obtenu au 1er tour sans la coalition RHDP et qui était de 83.059 voix.
En réalité, les chiffres officiels publiés par la CEI, après consolidation, donc rectifications des erreurs matérielles par la commission centrale, sont les suivants pour le Département de Bouaké :
- Nombre de votants : 162.450
- Nombre de voix obtenues par A. Ouattara : 136.943
S'agissant de la " 2ème anomalie " révélée par Monsieur Etou,, il faut tout simplement constater que l'erreur au niveau du Département de Bouaké apparaissant sur son Tableau A, s'est évidemment répercutée sur son Tableau C, au niveau de toute la région de la Vallée du Bandama.
Nous rétablirons ci-dessous la vérité, en prenant en compte les résultats officiels de la CEI , au lieu de suivre Monsieur Etou dans sa mauvaise foi qui le conduit à utiliser une fiche de recensement établie avec une erreur, par une commission régionale, au lieu de prendre en compte les résultats officiels régulièrement proclamés par la CEI, après les consolidations, donc rectifications, effectuées par la commission centrale.
TABLEAU ET OU " Tableau C : Etat du tripatouillage des sous-totaux du candidat Alassane Ouattara ". (voir fac similé 1)
TABLEAU TENANT COMPTE DES RESULTATS CEI APRES CORRECTION DE LA FICHE DE RECENSEMENT ERRONNEE (voir fac similé 2)
Le plus grave, c'est que Monsieur YAO-N'DRE, Président du Conseil Constitutionnel, tout comme César Etou, préférant, dans son arrêt du 3/12/10, ignorer les résultats officiels proclamés par la CEI, sous le prétexte d'une forclusion relevant de son imagination et non pas de la loi, a, pour annuler le scrutin du Département de Bouaké, choisi de prendre en compte ce même document contenant des erreurs matérielles, justement corrigées par la commission centrale de la CEI au moyen de la consolidation.
Nous analyserons dans nos prochaines éditions, l'arrêt rendu par Monsieur YAO-N'DRE le 3 décembre 2010.
Quant aux soi-disantes " quelques autres preuves de la fraude dans le Nord ", figurant à la page 7 de " Notre Voie ", il n y a même pas lieu de s'y attarder quand l'auteur de l'article déploie toute son énergie pour signaler, par-ci par-là, 28 votants ou 3 votants de plus que le nombre d'inscrits etc… alors que l'opération électorale porte globalement sur 5.725.721 inscrits.
D'ailleurs, ces erreurs, fréquentes lors du déroulement de tout scrutin, sont corrigées, en Côte d'Ivoire, selon le processus fiable de contrôles et consolidations mis en place par la CEI.
C'est l'occasion de rappeler que plusieurs observateurs avaient signalé que dans certains lieux de vote, les opérations de dépouillement et de centralisation s'étaient effectuées dans la précipitation, en raison du couvre-feu. Or, malgré les avertissements de la CEI et les recommandations du Facilitateur le Président Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo s'était entêté à maintenir le couvre-feu.
A la page 6 de ce quotidien, Monsieur César Etou, auteur d'un article portant le même titre, dénonce des anomalies qu'il qualifie de fraudes, sur un " procès-verbal ", que Monsieur YAO-N'DRE appelle à juste titre, dans son Arrêt du 3/12/10 " Fiche de recensement général des votes de la commission électorale régionale de Bouaké ".
Dans un document que lui-même intitule " Tableau A : le PV traficoté de la région de la Vallée du Bandama ", Monsieur Etou indique : " Pour le Département de Bouaké, selon le procès-verbal dressé par le militant RDR, Président régional de la CEI, (Monsieur Sangaré Moussa), les chiffres sont les suivants :
-Inscrits : 207.951
-Votants : 48.301
-Votants non inscrits : 2.761
-Bulletins nuls : 2.662. "
Il poursuit en soulignant qu'un simple calcul d'élève du CM2 aboutirait à :
Suffrages exprimés (48.301 + 2.761 = 51.062) ( 51.062 - 2.662) = 48.400.
Ceci est la 1ère " anomalie " découverte par Monsieur Etou.
Or, le tableau des résultats officiels de la CEI édité le 1er décembre 2010 et paru dans le Nouveau Réveil du 6/12/10, indique plutôt, pour le Département de Bouaké, les chiffres suivants, après la procédure de consolidation qui vise justement à rectifier toutes erreurs en amont.
-Inscrits : 208.281
-Votants (*) : 162.450 (dont 2.851 votants non inscrits)
-Votants non inscrits : 2.851
-Bulletins nuls : 2.662.
(*) Par " votants ", entendez " Dont votants non inscrits ".
Le même calcul simple, avec les chiffres officiels de la CEI, aboutit à :
Suffrages exprimés (162.450 (dont 2.851) - 2.662) = 159.788.
Ce chiffre est le même que celui figurant sur la fiche de recensement contestée.
Au lieu de vouloir à tout prix voir de la fraude et se précipiter sur sa plume, l'émotion provoquée par l'échec, aidant, Monsieur César Etou aurait pu, s'il avait gardé sa sérénité, se rendre compte que la fiche de recensement dont s'agit contient une erreur matérielle, certainement de report d'écritures, en ce que pour tout il le Département de Bouaké, il est aberrant, voire invraisemblable :
- d'avoir un nombre si minime de votants : 48.301, surtout quand on le compare à celui du 1er tour qui est de 170.567.
- d'attribuer à Monsieur Alassane Ouattara : 42.070 voix, au 2ème tour, après la coalition RHDP, surtout quand on compare ce chiffre à celui obtenu au 1er tour sans la coalition RHDP et qui était de 83.059 voix.
En réalité, les chiffres officiels publiés par la CEI, après consolidation, donc rectifications des erreurs matérielles par la commission centrale, sont les suivants pour le Département de Bouaké :
- Nombre de votants : 162.450
- Nombre de voix obtenues par A. Ouattara : 136.943
S'agissant de la " 2ème anomalie " révélée par Monsieur Etou,, il faut tout simplement constater que l'erreur au niveau du Département de Bouaké apparaissant sur son Tableau A, s'est évidemment répercutée sur son Tableau C, au niveau de toute la région de la Vallée du Bandama.
Nous rétablirons ci-dessous la vérité, en prenant en compte les résultats officiels de la CEI , au lieu de suivre Monsieur Etou dans sa mauvaise foi qui le conduit à utiliser une fiche de recensement établie avec une erreur, par une commission régionale, au lieu de prendre en compte les résultats officiels régulièrement proclamés par la CEI, après les consolidations, donc rectifications, effectuées par la commission centrale.
TABLEAU ET OU " Tableau C : Etat du tripatouillage des sous-totaux du candidat Alassane Ouattara ". (voir fac similé 1)
TABLEAU TENANT COMPTE DES RESULTATS CEI APRES CORRECTION DE LA FICHE DE RECENSEMENT ERRONNEE (voir fac similé 2)
Le plus grave, c'est que Monsieur YAO-N'DRE, Président du Conseil Constitutionnel, tout comme César Etou, préférant, dans son arrêt du 3/12/10, ignorer les résultats officiels proclamés par la CEI, sous le prétexte d'une forclusion relevant de son imagination et non pas de la loi, a, pour annuler le scrutin du Département de Bouaké, choisi de prendre en compte ce même document contenant des erreurs matérielles, justement corrigées par la commission centrale de la CEI au moyen de la consolidation.
Nous analyserons dans nos prochaines éditions, l'arrêt rendu par Monsieur YAO-N'DRE le 3 décembre 2010.
Quant aux soi-disantes " quelques autres preuves de la fraude dans le Nord ", figurant à la page 7 de " Notre Voie ", il n y a même pas lieu de s'y attarder quand l'auteur de l'article déploie toute son énergie pour signaler, par-ci par-là, 28 votants ou 3 votants de plus que le nombre d'inscrits etc… alors que l'opération électorale porte globalement sur 5.725.721 inscrits.
D'ailleurs, ces erreurs, fréquentes lors du déroulement de tout scrutin, sont corrigées, en Côte d'Ivoire, selon le processus fiable de contrôles et consolidations mis en place par la CEI.
C'est l'occasion de rappeler que plusieurs observateurs avaient signalé que dans certains lieux de vote, les opérations de dépouillement et de centralisation s'étaient effectuées dans la précipitation, en raison du couvre-feu. Or, malgré les avertissements de la CEI et les recommandations du Facilitateur le Président Blaise Compaoré, Laurent Gbagbo s'était entêté à maintenir le couvre-feu.
