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Politique Publié le mardi 4 janvier 2011 | Le Temps

Crise post-électorale : Le cercle de soutien de Gbagbo va toujours grandissant

© Le Temps
Deux célèbres avocats français, l`ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Roland Dumas et Jacques Vergès, ont annoncé jeudi qu`ils allaient défendre le President Gbagbo
Malgré les complots de la France et autres, tendant à déstabiliser le régime du Président Gbagbo, son cercle de soutien s’agrandit.

Depuis le vendredi 3 décembre 2010, le président du Conseil constitutionnel, M. Paul Yao N’Dré, a proclamé la victoire du Président Laurent Gbagbo, le candidat Lmp, avec 51,45 % des suffrages contre 48,55% pour le sanguinaire Ouattara Alassane. Cette brillante victoire, l’expression du souverain et indépendant peuple de Côte d’Ivoire, n’est pas du tout du goût de la France du tristement célèbre Nicolas Sarkozy et ses amis Occidentaux. Eux et leurs sbires africains encagoulés dans ce qu’ils appellent la «Communauté internationale» n’ont de cesse, depuis lors, de remuer ciel et terre pour démettre le Président Laurent Gbagbo au profit de leur filleul Alassane. Fort heureusement, il y a d’autres grandes puissances éprises de justice et de démocratie vraie, qui ne les suivent pas dans leur démarche qui laisse perplexe les Ivoiriens, les vrais. C’est ainsi que la Russie et la Chine ont opposé un refus catégorique au Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) qui était prêt, à la demande de la France et des Usa, à prendre une résolution, avec son corollaire de sanctions, contre le Président Laurent Gbagbo. La Chine et la Russie ont, ce jour-là, tapé du poing sur la table en disant haut et fort qu’il n’est pas question d’immixtion dans les affaires intérieures d’un pays. C’est ainsi que le Conseil de sécurité s’en était tenu à une simple déclaration. Après elles, la Chine et la Russie, d’autres pays n’ont pas caché leur volonté du respect des Institutions et des lois de la Côte d’Ivoire souveraine et indépendante. Le Brésil de la Présidente Dilma Russef, l’Angola du Président Eduardo Dos Santos ont manifesté, eux également, leur approbation pour la légalité constitutionnelle en Côte d’Ivoire. Au fur et mesure que le temps, l’autre nom de Dieu, passe, le cercle de soutien au Président Laurent Gbagbo, le choix des Ivoiriens, s’agrandit. L’Afrique du Sud, la Guinée-Bissau, le Mali et le Ghana voisin, comme les pays susmentionnés, ont tourné dos à l’arbitraire, au chantage. Pays africains très respectueux des lois et Institutions, ils n’ont pas voulu emboucher la même trompette que les valets de Nicolas Sarkozy, notamment Blaise Compaoré (le bourreau de son ami intime Thomas Sankara), le «beau» Aboulaye Wade et l’intérimaire du Nigeria Goodluck Jonathan. La vérité sur le deuxième tour du scrutin présidentiel ivoirien, comme le souhaite le Président Laurent Gbagbo, inonde, chaque jour un peu plus, le monde entier. Tous les pays comprendront alors que l’heure n’est plus aux menaces, aux intimidations et aux déclarations tapageuses sans fondement. Et que la Françafrique n’est plus d’actualité.

Véronique Adjoumany
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