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Politique Publié le vendredi 14 janvier 2011 | Le Patriote

Reconnaissance de la nomination d’Ally Coulibaly par le France - L’Elysée a franchi le point du non retour

Un autre pas, non des moindres, est fait par la Puissance et partenaire économique privilégié de la Côte d’Ivoire, dans la reconnaissance du verdict des urnes et par ricochet la reconnaissance de la légitimité et de la légalité du pouvoir du président de la République, Alassane Ouattara. L’ONU avait, il y a peu, donné le ton. L’Elysée, quant à elle, a visiblement crevé l’abcès, « le gouvernement français a donné son agrément à la nomination par Alassane Ouattara d’un ambassadeur ivoirien à Paris », avait annoncé la présidence de la république française à l’issue dernier Conseil des ministres tenu le mercredi dernier. La reconnaissance officielle d’Ally Coulibaly comme ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès de la République sœur de France est la preuve de l’intransigeance et de la détermination de Paris à en découdre frontalement avec le dictateur Laurent Gbagbo, candidat malheureux des élections du 28 novembre dernier. Mieux, ce partenaire économique de premier rang, vient de montrer la voie à suivre aux restes des Nations d’Europe et d’Afrique qui trainent les pieds ou alors font du sur place dans la reconnaissance officielle des ambassadeurs nommés par le président de la République choisit librement le 28 novembre dernier par le peuple de Côte d’Ivoire. A l’instar de Bamba Youssouf, ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies, le gouvernement Français réaffirme ouvertement son engagement, sinon sa volonté à tourner la page des hésitations et autres tâtonnements que seraient tentées de faire certains Etats Africains. Une brèche est donc ouverte, Nicolas Sarkozy en donnant l’exemple souhaite voir toutes les nations du monde s’y engouffrer et s’engager entièrement pour le triomphe de la démocratie en Côte d’Ivoire. Au-delà du caractère hautement important que revêt cette reconnaissance par le gouvernement français, il est aussi la preuve manifeste que Paris n’est plus près a un retournement de sa position dans la crise post-électorale qui secoue la Côte d’Ivoire dû fait de Laurent Gbagbo, refusant de reconnaitre sa défaite cuisant à l’issue du second tour de la présidentielle. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute, la France à tourné la page Gbagbo. Pire, l’ex-puissance coloniale ne laissera pas durer longtemps cette forfaiture et ce délitement du jeu démocratique dans le pays leader de son pré carré africain.
Moussa Keita
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