Ouverture de la 14e édition du festival «Arkadi» - Marie-José Hourantier crée un pont artistique entre la Côte d’Ivoire et le Liban

Le festival «Arkadi » initié par la compagnie de théâtre Le Bin Kadi So de Marie-José Hourantier a ouvert mardi dernier, ses portes, à l’institut français (ex-Centre culturel français) au Plateau, devant un parterre de personnalités du monde culturel. Cet événement qui démarre ainsi et prend fin le 8 février prochain est surtout marqué par des expositions, défilés artistiques, des dédicaces. Pour la dramaturge, Marie-José Hourantier, cette 14e édition est sous le signe de l’échange. Lequel échange qu’elle a voulu traduire par le rapprochement artistique entre le Liban et la Côte d’Ivoire. Deux pays dont les richesses artistiques ne laissent personne indifférent. Marie-José Hourantier qui sait déjà l’existence de la célébration de la beauté depuis des lustres, a voulu exprimer celle-ci en rendant vivable tout ce qui n’est pas bon en nous .En vue de mieux vivre dans la société. C’est pourquoi, dira-t-elle « On préfère mettre en valeur le domptage artistique du laid, de tout ce qui nous ennuie ». En clair, pour elle, lorsque le mal et la beauté cohabitent, la prise de conscience est nette. C’est pourquoi, dira-t-elle, l’homme devient plus beau quand il ouvre les yeux. Comme quoi, la beauté est au centre de l’humanité. En effet, à l’occasion de la 14e édition de Akadi, le Liban qui est un pays de liberté active offrira les plus belles randonnées artistiques et intellectuelles. Il s’agira aussi pour la Côte d’Ivoire de partager son expérience de l’art mais aussi ses souffrances. Cette Edition de « Arkadi 2011 » dont le premier partenaire est Côte d’Ivoire telecom , fait la part belle à la beauté. Un défilé a été servi au public qui a effectué le déplacement. A travers les différents passages des mannequins qui portent les marques des stylistes Eloi Sessou, Makodjiby, Wafaa et Christy Fadjo. Elles ont émerveillé le public par la qualité des créations mais aussi par la beauté des mannequins qui ne manquaient pas d’ingéniosité dans leur déhanchement. Une exposition de tableaux des peintres ivoiriens a présenté la beauté du secteur du tourisme et de la faune à travers les plages et la forêt. Notamment Youssouf Bath, Coulibaly Siaka, Idrissa Diarra, Foundio Maurhy et Grobli Kathleen. Des extraits d’opéras de Ange Dybi ont apporté une gaieté musicale à cette fête de l’art.
Renaud Djatchi