La capitale du Soudan, Khartoum est une grande ville. Une ville qui n’a rien à envier à Abidjan et à certaines capitales africaines. Khartoum est en chantier et la propreté est une réalité. Les bâtiments publics, les voiries et autres innovations s’enchaînent comme si les Soudanais voulaient coûte que coûte rattraper leur retard. Les palaces et autres hôtels de luxe poussent comme des champignons. A dire vrai, Khartoum nous plaît tout simplement et les Soudanais surtout ceux du Nord ont compris beaucoup de choses qu’ignorent malheureusement les Ivoiriens. La qualité des infrastructures. En effet, les avenues et rues sont interminables. Fantastiques ! Le sport est aussi une réalité dans la capitale soudanaise. Le ministre Franck Guéi du gouvernement Aké N’gbo a d’ailleurs perdu son latin à la vue du centre de sport, lieu d’entraînement des Eléphants de Cote d’Ivoire. Un espace avec toutes les commodités. Trois stades d’entraînements avec du gazon bien taillé, une salle d’arts martiaux et une vaste cour bien entretenue. En outre, le terrain principal a, notez-le bien, des sièges assis et couverts. Mieux que le Parc des sports de Treichville. Selon nos guides, ce genre d’espaces appartient à un seul individu et il en a jusqu’à quatre dans tout Khartoum. La ville de Khartoum compte trois grands stades. Deux reçoivent d’ailleurs des matches du CHAN 2011. Pourquoi, nous avons tenu à parler de tout cela ? Eh bien, parce qu’en Côte d’Ivoire, on n’a pas grand’chose mais on aime bien narguer les autres. Aucune volonté politique !
Les communes de Yopougon et d`Abobo qui brassent de nombreuses populations n’ont pas de stades, encore moins de véritables complexes sportifs dignes de nom. Pis à Khartoum, la Cote d’Ivoire est devenue une pièce de théâtre à souhait. « Il paraît que vous avez deux Présidents de la République !'', nous disent des Soudanais narquois à cause de la situation chaotique du pays.
Oui, c’est bien du pays de Félix Houphouët Boigny qu’on parle comme ça! Devrons-nous connaître véritablement une vraie guerre civile avant de comprendre l’importance de la paix, gage de tout développement? Car, tous nos fondements s’écroulent les uns après les autres. «Je tiens à vous dire que, le Soudan avance à grand pas. ''Tout ce que vous voyez qui sort la terre, c’est l’argent du pétrole qui est mis au service du développement », nous serine à longueur de journée notre guide. La Cote d’Ivoire produit-elle du pétrole ? A cette question du guide, nous ne pouvons qu’évoquer le fameux mot et alibi de tous les ivoiriens : « c’est la guerre et la crise qui bloque tout ». La Cote d`Ivoire a-t-elle vraiment connu la guerre comme ce furent le cas du Liberia, de la Sierra Leone, du Tchad, du Soudan etc. Ainsi tandis que les autres pays africains se battent pour rattraper leur retard; dans notre pays, les voyants sont au vert pour la chienlit. Cela ne peut que nous faire mal. A mercredi prochain pour une autre lettre du Soudan.
Sportivement.
Annoncia S.
Les communes de Yopougon et d`Abobo qui brassent de nombreuses populations n’ont pas de stades, encore moins de véritables complexes sportifs dignes de nom. Pis à Khartoum, la Cote d’Ivoire est devenue une pièce de théâtre à souhait. « Il paraît que vous avez deux Présidents de la République !'', nous disent des Soudanais narquois à cause de la situation chaotique du pays.
Oui, c’est bien du pays de Félix Houphouët Boigny qu’on parle comme ça! Devrons-nous connaître véritablement une vraie guerre civile avant de comprendre l’importance de la paix, gage de tout développement? Car, tous nos fondements s’écroulent les uns après les autres. «Je tiens à vous dire que, le Soudan avance à grand pas. ''Tout ce que vous voyez qui sort la terre, c’est l’argent du pétrole qui est mis au service du développement », nous serine à longueur de journée notre guide. La Cote d’Ivoire produit-elle du pétrole ? A cette question du guide, nous ne pouvons qu’évoquer le fameux mot et alibi de tous les ivoiriens : « c’est la guerre et la crise qui bloque tout ». La Cote d`Ivoire a-t-elle vraiment connu la guerre comme ce furent le cas du Liberia, de la Sierra Leone, du Tchad, du Soudan etc. Ainsi tandis que les autres pays africains se battent pour rattraper leur retard; dans notre pays, les voyants sont au vert pour la chienlit. Cela ne peut que nous faire mal. A mercredi prochain pour une autre lettre du Soudan.
Sportivement.
Annoncia S.
