Pour mieux exprimer son rejet du régime de Wade, Bennoo a mis du rouge le 19 mars, date-anniversaire de l’alternance au Sénégal.
Ils étaient des centaines d’opposants à manifester, ce 19 mars, leur ras-le-bol contre le régime de Wade. Le rond-point Jet d’Eau était le point de ralliement des manifestants. Dès 17h comme prévu, militants et responsables de partis, tout en rouge (Tee-shirt, casquettes ou encore des foulards bien noués autour du coup, de la tête), pancartes à la main, débarquent par petits groupes. Le temps passe, la foule s'accroît. Quelques heures plus tard, les leaders de Bennoo Siggil Senegaal Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, etc., débarquent en cortège et rejoignent le groupe sous une salve d’applaudissements.
Un vaste rassemblement s’est tenu sur place sous le regard des policiers présents sur les lieux. Les militants surexcités scandent des slogans hostiles au président Wade: “Naa deem naa deem (qu’il (Wade) parte ! ‘On en a assez des délestages, du pillage des ressources publiques”. Les mêmes slogans sont lisibles en gros caractères sur les pancartes et tee-shirts rouge des opposants : “Y en a marre ! Non à une troisième candidature de Wade”.
Au milieu de la foule, une jeune militante, tout en rouge, s'active. Des factures d'électricité greffées sur son tee-shirt, une bougie à la main, la jeune fille explique pourquoi Wade doit céder : “Aucune activité n’est possible à cause des délestages et les factures d'électricité deviennent de plus en plus chères. C'est un manque de respect et de considération à l'endroit des Sénégalais. Abdoulaye Wade doit partir. Les Sénégalais n’en veulent plus ; ça suffit”, dénonce-t-elle avec entrain.
En outre, un camion de sonorisation tourne en boucle. Au micro, le socialiste Bathèlémy Dias. “Le peuple en a marre de la famille Wade, y en a marre des scandales à répétition, des coupures intempestives”, balance continuellement, du haut du camion, le jeune socialiste. Les autres militants assurent le refrain. Aux jeunes militants, Abdoulaye Bathily explique que le 19 mars est un grand jour. “En 2000, nous avons fait des dizaines de milliers de kilomètres en espérant que le pays ira de l’avant dans le domaine de la démocratie, du développement économique, des libertés”.
Mais, constate le Secrétaire général de la Ligue démocratique, “en 10 ans, notre pays a reculé sur tous les plans. Aujourd’hui, tous les Sénégalais de bonne foi disent : Y en a marre”. La preuve par les manifs contre le régime dans tous les coins du pays. “De Thiès à Ziguinchor en passant par Kaolack, tout le pays s’est mobilisé pour dire non à Wade et la cause est entendue”, note Bathily. Et Abdoulaye Bathily de rassurer les militants des partis membres de Bennoo Siggil Senegaal que l’unité tant souhaitée de cette Coalition se fera. “Je vous dis au nom des leaders de Bennoo que nous allons accomplir notre mission dans l’unité. L’unité patriotique, l’unité des forces pour la démocratie”, lance-t-il à la foule. Non sans inviter ceux qui parient sur la dislocation de Bennoo à cesser de rêver.
Ces manifestations sont une preuve, selon Cheikh Sarr, le second porte-parole du jour des leaders de ce cadre, que les Sénégalais veulent que Wade quitte le pouvoir. “La mobilisation doit continuer jusqu’au 26 février 2012, parce que Wade ne sera pas candidat. Nous n’accepterons pas qu’il soit candidat. J’appelle les jeunes à la mobilisation dans les quartiers, les villes, les départements et régions pour poursuivre le combat”, indique Sarr.
In Walfadjiri
Ils étaient des centaines d’opposants à manifester, ce 19 mars, leur ras-le-bol contre le régime de Wade. Le rond-point Jet d’Eau était le point de ralliement des manifestants. Dès 17h comme prévu, militants et responsables de partis, tout en rouge (Tee-shirt, casquettes ou encore des foulards bien noués autour du coup, de la tête), pancartes à la main, débarquent par petits groupes. Le temps passe, la foule s'accroît. Quelques heures plus tard, les leaders de Bennoo Siggil Senegaal Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, etc., débarquent en cortège et rejoignent le groupe sous une salve d’applaudissements.
Un vaste rassemblement s’est tenu sur place sous le regard des policiers présents sur les lieux. Les militants surexcités scandent des slogans hostiles au président Wade: “Naa deem naa deem (qu’il (Wade) parte ! ‘On en a assez des délestages, du pillage des ressources publiques”. Les mêmes slogans sont lisibles en gros caractères sur les pancartes et tee-shirts rouge des opposants : “Y en a marre ! Non à une troisième candidature de Wade”.
Au milieu de la foule, une jeune militante, tout en rouge, s'active. Des factures d'électricité greffées sur son tee-shirt, une bougie à la main, la jeune fille explique pourquoi Wade doit céder : “Aucune activité n’est possible à cause des délestages et les factures d'électricité deviennent de plus en plus chères. C'est un manque de respect et de considération à l'endroit des Sénégalais. Abdoulaye Wade doit partir. Les Sénégalais n’en veulent plus ; ça suffit”, dénonce-t-elle avec entrain.
En outre, un camion de sonorisation tourne en boucle. Au micro, le socialiste Bathèlémy Dias. “Le peuple en a marre de la famille Wade, y en a marre des scandales à répétition, des coupures intempestives”, balance continuellement, du haut du camion, le jeune socialiste. Les autres militants assurent le refrain. Aux jeunes militants, Abdoulaye Bathily explique que le 19 mars est un grand jour. “En 2000, nous avons fait des dizaines de milliers de kilomètres en espérant que le pays ira de l’avant dans le domaine de la démocratie, du développement économique, des libertés”.
Mais, constate le Secrétaire général de la Ligue démocratique, “en 10 ans, notre pays a reculé sur tous les plans. Aujourd’hui, tous les Sénégalais de bonne foi disent : Y en a marre”. La preuve par les manifs contre le régime dans tous les coins du pays. “De Thiès à Ziguinchor en passant par Kaolack, tout le pays s’est mobilisé pour dire non à Wade et la cause est entendue”, note Bathily. Et Abdoulaye Bathily de rassurer les militants des partis membres de Bennoo Siggil Senegaal que l’unité tant souhaitée de cette Coalition se fera. “Je vous dis au nom des leaders de Bennoo que nous allons accomplir notre mission dans l’unité. L’unité patriotique, l’unité des forces pour la démocratie”, lance-t-il à la foule. Non sans inviter ceux qui parient sur la dislocation de Bennoo à cesser de rêver.
Ces manifestations sont une preuve, selon Cheikh Sarr, le second porte-parole du jour des leaders de ce cadre, que les Sénégalais veulent que Wade quitte le pouvoir. “La mobilisation doit continuer jusqu’au 26 février 2012, parce que Wade ne sera pas candidat. Nous n’accepterons pas qu’il soit candidat. J’appelle les jeunes à la mobilisation dans les quartiers, les villes, les départements et régions pour poursuivre le combat”, indique Sarr.
In Walfadjiri
