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Politique Publié le lundi 30 mai 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Révélation / Tout sur la bataille d’Agban ; Et le général Kassaraté sauva la gendarmerie !

© L’intelligent d’Abidjan Par Gendarmerie nationale
Gendarmerie nationale: le Général de Corps d’Armée Kassaraté Tiapé rencontre ses hommes
Lundi 6 décembre 2010. Abidjan. Salle de conférence "Général Oumar N’daw" du Commandement Supérieur de la Gendarmerie Nationale
Que se passe-t-il à Agban? Que s`est-il passé dans le camp lors de la bataille d`Abidjan? Nous publions un reportage paru samedi 29 Mai 2011 sur un site internet pro-Gbagbo. Instructif à lire pour comprendre l`état d`esprit des radicaux du camp Gbagbo, pour voir comment ils traitent le président de la République. Avant de jeter la pierre sur le camp Ouattara et de donner des leçons de réconciliation, il est bien d`être pénétré de tout ce qui se pense, se dit et s`écrit. Si les vaincus n`ont pas la défaite humble et modeste, comment attendre que les vainqueurs, les forts du moment, se rabaissent et aient la victoire humble et modeste? Manifestement quelques pro-Gbagbo refusent d`avoir la défaite modeste, exigent trop sans rien vouloir céder...



"Retour à Agban, le camp symbole de la résistance ivoirienne. Il est 17h30 ce jeudi 27/05/2011 lorsque nous approchons le camp de la gendarmerie d’Agban. A l’entrée des sentinelles qui procèdent à la fouille systématique des véhicules et des piétons. Une fois ce premier poste de contrôle passé, nous sommes entrés à l’intérieur du camp où nous trouvons nos braves gendarmes de garde au poste de police. Notre premier constat, lorsque nous progressons à l’intérieur du camp, c’est l’absence des impacts de balles et autres obus comme si les combats n’avaient jamais en lieu à ces lieux. A la question de savoir ce qui explique que le camp ne porte aucune trace de combat, notre interlocuteur nous dira que les obus n’ont pas atteint leur cible parce que tirés depuis le bas, le camp étant situé sur une côte, à distances éloignées ce qui explique que la plupart d’entre eux se sont perdus dans la nature. Et pourtant, il y a eu des bombardements aériens qui auraient pu faire des dégâts énormes, là aussi c’est le statu quo c’est à croire que l’éternel Dieu à qui ce camp est désormais consacré l’a épargné, à telle enseigne que ce camp n’a connu qu’une victime en l’occurrence une fillette de 13 ans. Tout cela nous laisse pantois, comment est-ce possible qu’un camp qui a été la cible de bombardements aériens pendant plusieurs jours soit aussi intact ? Les bâtiments abritant les bureaux, l’infirmerie, l’école et les habitations ne portent aucun impact d’obus, et c’est une cité vivante que nous avons vue avec des passants qui allaient et venaient.
Ne pouvant trouver une réponse rationnelle à nos questions, nous continuons notre visite des lieux cherchant à trouver quelque part quelque chose qui nous rappelle la sale guerre que la France nous a imposée. C’est alors qu’une question nous vient à l’esprit, certainement que les hélicos de la Licorne et de l’Onuci cherchaient uniquement le matériel de guerre comme ils l’avaient fait croire. Si tel est le cas, qu’en est-il du matériel militaire, notamment des chars ? Là aussi grande fut notre surprise de savoir que rien n’a été détruit, nous dira notre interlocuteur. Il nous fera d’ailleurs une confidence à ce sujet : « le commandant Abéhi, commandant de l’escadron blindé du camp, la veille, a eu une vision selon laquelle les hélicos devraient venir bombarder le camp le lendemain. Ils nous a donc demandé de ’’bunkeriser ‘’ les chars. »Voilà qui explique pourquoi tous nos chars sont restés intacts, c’est la main divine qui nous a guidés, c’est pourquoi aujourd’hui tout le camp est consacré à Dieu.
Justement parlant du commandant Abéhi, où est-il ? Voici la réponse de notre interlocuteur. « Il est dans ses quartiers c’est-à-dire à l’église, c’est là qu’il a pris ses quartiers et c’est là qu’il dort et qu’il fait tout ». Nous allons de surprises en surprises, comment se fait-il qu’un homme qui commande des troupes de guerre peut résider dans une église? Ici c’est notre berger, me dira-t-on. C’est lui qui dirige nos prières, c’est un homme qui a la crainte de Dieu et que Dieu utilise. » Pour preuve, il a demandé que tout le monde soit dans la prière dans la nuit du vendredi 20 mai 2011, veille de l’investiture du sous-préfet de la France afin de lutter contre la franc-maçonnerie qui s’était donné rendez-vous à Yamoussoukro pour terminer son combat entamé contre la Côte d’Ivoire. C’était pour lui le dernier combat mystique à mener pour la libération de la Côte d’Ivoire. Il fallait donc empêcher cette confrérerie dont les noirs desseins étaient de sacrifier encore des Ivoiriens en faisant couler beaucoup de sang à travers de nombreux accidents sur le chemin de retour de Yamoussoukro. Pour ceux qui s’en souviennent encore, cela n’a pas eu lieu et la presse n’a fait cas d’aucun accident mortel. Est-ce le signe que le combat spirituel a été remporté par les forces du bien ? Le temps nous le dira comme disent les anglais.
Une chose cependant est sûre, c’est que le commandant Abéhi est beaucoup estimé par les gendarmes, et jouit d’un respect et d’une adhésion totale à son discours de la part de la quasi-totalité de gendarmes du camp Agban, la citadelle imprenable. Celle-là même dont rêve Koné Zakaria qui était chargé de la faire tomber comme nous explique notre interlocuteur. « En son temps, Koné Zakaria a appelé le général Kassaraté pour lui dire qu’il venait prendre possession du camp d’Agban pour en faire sa base. Lors du briefing précédant l’assaut du camp, il a affirmé à ses hommes que le camp d’Agban était à eux, et qu’il les y envoyait pour tuer tous les gendarmes présents et prendre possession de leur habitations, non sans avoir violé femmes et enfants. C’est pourquoi, ils avaient été tous pourvus en préservatifs ainsi qu’en viagra ». Stupéfiant tout cela, et pourtant c’est la réalité parce qu’une vidéo de ce briefing circule et sous peu vous aurez la primeur de la voir sur votre site. De plus notre interlocuteur a affirmé que ces deux éléments ont été trouvés sur tous les corps de rebelles abattus lors de cet assaut des hommes de Zakaria qui, à l’évidence, ne savaient pas qu’ils étaient envoyés à l’abattoir parce qu’ils allaient se frotter à des hommes de métier, rompus au maniement des armes. Cet assaut finalement a été un échec puisque le camp d’Agban est toujours aux mains des gendarmes qui de surcroît interdisent aux FRCI d’y entrer même quand ils ont des ordres de mission bien signés ou encore des bons de carburant. Cette bravoure et la maîtrise des armes ainsi que l’habilité au combat des gendarmes ont été d’ailleurs reconnue au général Kassaraté, qui a été ovationné lors de son arrivé au Golf contrairement aux autres généraux qui ont fait allégeance au sous-préfet de la France en Côte d’Ivoire. C’est aussi une des confidences de notre interlocuteur.
Au final, c’est une visite enrichissante que nous avons faite dans ce camp qui nous a donné un motif de fierté supplémentaire dans nos hommes en armes qui ont su résister et faire preuve de métier. Et cela nous rappelle les propos de notre hôte du jour qui nous disait qu’Agban serait encore en train de se battre si le général Kassaraté n’était pas allé faire allégeance et cela malgré les bombardements aériens, car selon lui le combat est fonction du contexte et des forces en présence. Pour nous éclairer, il nous dira que le combat se serait transformé en guérilla urbaine comme ce fut le cas à Abobo et Yopougon, et la tache aurait été problèmes à faire pour Licorne et l’Onuci qui auraient eu des difficultés face aux hommes formés au maniement des armes. Nous ne pouvons que saluer cette bravoure qui ne traduit rien d’autre que l’attachement au pays et au métier pour lequel il nous paie. Cela devrait servir à bien d’autres corporations.

www.abidjanci.net
Source : www.abidjanci.net
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