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Politique Publié le samedi 11 juin 2011 | AP

Violences en Côte d`Ivoire: l`ONU met en cause pro-Ouattara et pro-Gbagbo

© AP Par DR
Bataille d`Abidjan: soldats des Forces républicaines lors d`une offensive contre les forces pro-Gbagbo
Abidjan
De nombreuses violations des droits de l`homme et crimes contre l`humanité ont été perpétrés en Côte d`Ivoire après l`élection présidentielle contestée de novembre 2010, déclare le Conseil des droits de l`homme des Nations unies dans un rapport rendu public vendredi.

Selon les membres de la commission d`enquête envoyés par le Conseil, les exactions ont été commises tant par les partisans de l`ancien président Laurent Gbagbo que ceux de son successeur Alassane Ouattara. D`après une évaluation de la commission d`enquête, le conflit a fait au moins 3.000 morts et des centaines milliers de personnes déplacées.
L`organisation internationale de défense des droits de l`homme Amnesty International, dans un rapport publié le 25 mai, quatre jours après l`investiture d`Alassane Ouattara, a également mis en cause les partisans des deux camps.
Le rapport est fondé sur deux missions d`enquête menées par des représentants d`Amnesty entre janvier et avril 2011 à Abidjan et dans l`ouest de la Côte d`Ivoire. Des centaines de témoignages ont été recueillis par les enquêteurs, qui détaillent les nombreux cas d`attaques fondées sur des critères ethniques, politiques ou religieux présumés.
Les conclusions d`Amnesty International (AI) "montrent clairement que toutes les parties au conflit ont commis des crimes au regard du droit international, y compris des crimes de guerre et des crimes contre l`humanité", souligne le rapport.
Des centaines de personnes ont été tuées, souvent sur la base de critères ethniques ou d`affiliations politiques supposés; des fillettes et des femmes ont été victimes de violences sexuelles et des centaines de milliers de personnes ont dû fuir leur domicile en direction d`autres régions ou des pays voisins, dont le Libéria, selon l`organisation qui critique également l`approche du nouveau gouvernement. "Aucune réconciliation ne peut être possible (...) sans que justice et réparation ne soient rendues à toutes les victimes", notait le rapport d`Amnesty.
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