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Politique Publié le lundi 4 juillet 2011 | Le Patriote

Motus : Professions

Avec grand plaisir, j’ai revu avant-hier, pour la sixième fois, le film sur la vie et la mort du leader nationaliste congolais, Patrice Emery Lumumba. J’avais à cœur de voir les différences entre cette personnalité entrée dans le panthéon de notre histoire africaine et celle des nôtres qui aime se comparer au leader congolais. Après les vaines analogies avec N’Nkrumah et Sankara, Laurent Gbagbo avait fini par jeter son dévolu sur l’ancien Premier ministre congolais. Comme auparavant, nous n’avons pas varié dans notre opinion. Lumumba et Gbagbo, c’est le jour et la nuit. Si le premier était porteur d’un nationalisme de bon aloi, il est bien évident que le second restait englué dans un chauvinisme ravageur et belliqueux. Par ailleurs, le monde entier garde de Lumumba, le souvenir d’un patriote convaincu, quand Gbagbo Seplou a laissé à la postérité, l’image d’un politicien suicidaire et génocidaire. Lumumba s’est battu pour l’indépendance de son pays. Gbagbo lui s’est battu contre son pays. Lumumba a prôné la paix, Gbagbo a fait la guerre à son peuple. Le leader congolais s’est sacrifié pour son pays. Le camarade socialiste ivoirien a voulu sacrifier sa patrie sur l’autel de ses ambitions démesurées. Au contraire de Lumumba qui est mort avec courage et sans faiblesse, Gbagbo, après avoir lancé des obus sur les populations, s’est terré honteusement dans son bunker. En regardant le film sur le parcours de Lumumba, on voit aisément que « le Seplou » de Mama, a raconté des fadaises et des histoires vraiment drôles à ses courtisans. L’historien en faillite de propositions et de projets pour son peuple s’était enfermé dans l’illusion et le rêve. Son réveil ne pouvait qu’être brutal. On aura compris la psychologie des dictateurs. Ils se construisent un monde idyllique qu’ils brandissent à des courtisans instrumentalisés et sous emprise éthylique. Pendant dix ans, le grand chef de la refondation a gouverné la Côte d’Ivoire avec des slogans, des refrains et des discours creux, en déphasage total avec les aspirations des Ivoiriens. A l’opposé de Lumumba, Gbagbo a été un point noir, une douloureuse parenthèse dans la vie de son peuple. Loin du patriote congolais, il a plutôt suivi le chemin des Pol Pot, Idi Amin Dada et autres Mobutu et Moussa Traoré, de triste mémoire
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