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Société Publié le samedi 6 août 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Non, Diomandé n’a pas du tout l’intention de spolier Dalloul !

Le procureur de la République a parlé de Cora de Comstar. Il est bon de souligner que c’est Eugène Diomandé et Mohammed Salamé, qui ont permis à l’Etat ivoirien de redorer son blason, en obtenant que Nizzar Dalloul, dédommage à hauteur de 3 milliards de FCFA les Américains. C’est sur les cendres de la licence de Cora, qu’est née Comium. Ces mêmes hommes ne peuvent donc pas aujourd’hui ternir l’image de leur pays. Poursuivant, le procureur de la République invite Eugène Diomandé à se faire dédommager (?) Qu’est-ce que cela signifie ? Qui est l’auteur du dommage qu’ils auraient subi ? Vouloir demeurer PCA d’une entreprise, dont on détient 13,5 % des actions n’est pas une manœuvre de dépossession de l’actionnaire principal, qui a la latitude de nommer le DG. De plus, au sein du Conseil d’administration, M. Dalloul dispose de 3 voix contre 2 pour ses associés. Si M. Diomandé est installé comme PCA, il est tenu, selon les règles, de convoquer un Conseil d’administration, dans lequel M. Dalloul peut faire jouer la loi de la majorité. Il n’a jamais été question pour Eugène Diomandé, selon ses proches, de déposséder M. Nizzar Dalloul.

Mohammed Salamé n’a jamais été le DG de la société. Nul ne pouvant se prévaloir de sa propre turpitude, pourquoi faire payer à M. Diomandé les carences éventuelles des avocats de Nizzar, qui n’ont pas cru utile de saisir la Cour Suprême, selon le procureur, pout l’informer d’une décision prise par la Cour d’appel. Décision annulant la décision de réintégration de M. Diomandé, et la désignation d’un administrateur provisoire. Pourtant, la partie adverse à Diomandé, avait eu le temps de déposer ses conclusions, auprès de la Cour Suprême. En dehors de l’application de la décision de la Cour Suprême, comme base de discussion pour un accord, Nizzar Dalloul, peut bien solliciter la Cour Suprême pour réunir les chambres de l’Institution et faire casser l’ordonnance du 20 juillet 2011. Enfin, une reddition des comptes et un audit peuvent permettre à M. le procureur de la République et à tous, de noter qu’au fond, l’actionnaire majoritaire, n’a pratiquement rien investi dans l’affaire, après la mise de départ. M.Dalloul s’est servi des recettes des comptes courants et des prêts des banques, pour obtenir les ressources investies sur le terrain. Des sommes que Nizzar veut aujourd’hui transformer en ressources et apports propres pour procéder à une augmentation du capital au détriment de M. Diomandé. Le procureur de la République peut être rassuré : en aucune façon, Eugène Diomandé et Mohammed Salamé ne veulent, ni ne peuvent spolier un opérateur économique non ivoirien. C’est impossible ! Tout le monde compte sur la justice pour empêcher cela, tout en faisant appliquer les décisions arrêtées.

Sollicités pour réagir après la sortie du procureur de la République, les conseils d’Eugène Diomandé se disent déçus, mais affirment être sereins. Selon eux, il n’est pas question de laisser Nizzar Dalloul augmenter par des artifices comptables et frauduleux, le capital de la société. Ils rappellent que depuis deux mois, une plainte pour faux en écriture publique, a été déposée. La police a bouclé l’enquête, mais le dossier a curieusement disparu.

Charles Kouassi
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