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Politique Publié le samedi 17 septembre 2011 | Le Patriote

Motus : Burlesque

Nous sommes totalement dans la bouffonnerie. Laurent Gbagbo, le camarade socialiste, le grand chef de la refondation et l’ancien président ivoirien, a encore fait parler de lui. Par l’entremise de ses avocats, il a décidé de porter plainte contre l’armée française, pour avoir détruit sa résidence, lors de la douloureuse crise postélectorale. Ne rions surtout pas ! L’homme est très sérieux là-dessus, depuis sa résidence surveillée de Korhogo. Assurément, que ne verrait-on pas avec nos amis de la refondation ! Du burlesque au cocasse et du mépris au cynisme, tout y passe avec ces hommes et femmes. Il faut le comprendre, ce monsieur qui se présentait naguère, comme « une poche de moralité », avant de se montrer au monde, sous son vrai jour. Celui d’un despote doublé d’un satrape sanguinaire. Nous n’inventons rien ! C’est la triste image que l’Histoire retient de lui. Assommé par toutes les plaintes nationales et internationales portées contre lui, Gbagbo Seplou sait plus que quiconque, le sort qui est le sien. Ainsi donc, a-t-il entrepris de se mentir à lui-même en s’érigeant en martyr. Depuis quand a-t-on vu le bourreau et le victimaire s’afficher la posture de victime ? On n’a pas fini de voir des sottises si splendides avec les tenants de l’ancien régime. Sinon, de quelle résidence parle Laurent Gbagbo ? En avait-il encore à Abidjan au lendemain de sa cuisante défaite électorale ? Après le verdict des urnes en sa défaveur, son statut avait considérablement changé. De président, il est devenu ancien chef d’Etat, avant de se transformer en rebelle, devant sa volonté de confiscation des rênes d’un pouvoir dont il n’était plus l’émanation. C’était donc un faussaire doublé d’un usurpateur qui occupait la résidence présidentielle. Qui plus est, dans son choix pour le suicide, Gbagbo voulait conduire son peuple à la guerre civile. Pouvait-on raisonnablement laisser un tel danger prospérer dans son noir dessein de détruire un pays qu’il n’a ni créé ni construit ? Devait-on laisser cet actant de la belligérance permanente, qui a mis plus de 800 milliards dans les armes lourdes, tuer son peuple ? Entre les dérives d’un homme et la survie de la nation ivoirienne, les FRCI et la communauté internationale ont fait le bon choix, en neutralisant le dictateur
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