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Politique Publié le mercredi 21 septembre 2011 | Nord-Sud

Odienné/La division des droits de l’Onuci dit non à l’impunité

Etienne Alou, responsable du bureau de la division des droits de l’Homme d’Odienné a été sans équivoque, samedi dernier, face à la société civile d’Odienné en ce qui concerne la lutte contre l’impunité.  Il répondait ainsi  à certaines de ces organisations qui ont préconisé que soit privilégié le règlement des conflits à l’amiable en donnant un point d’honneur aux autorités traditionnelles. Etienne Alou, bien que reconnaissant les avantages de ces solutions à l’amiable, a fait remarquer que tous les délits ne pouvaient être soumis à cette exigence. « Quelqu’un qui viole ou qui tue, doit être directement traduit devant les instances judiciaires compétentes  pour être puni à hauteur du crime commis », a-t-il tranché avant d’expliquer que la meilleure manière de maintenir une bonne cohésion et de décourager les crimes et les délits est leur condamnation par la Justice.  « Nous sommes, dit-il, dans une société moderne. Et donc la police, la gendarmerie et la justice qui répriment les crimes sont les meilleurs moyens de lutter contre l’impunité. Par conséquent,  tous ceux qui se rendent coupables de fautes et autres délits doivent s’attendre à affronter ces  instances ». Pour sa part, Ismaël Touré, représentant le chef de canton, soutenu par Diomandé Massatchè, directeur du centre social, a toutefois fait remarquer    que dans les communautés africaines, convoquer quelqu’un à la police ou à la gendarmerie est très mal vu. Quel que soit le délit, les populations voient cela comme une offense inadmissible.  Et cette situation, loin de raffermir les liens entre les populations, contribue souvent à mettre à mal la cohésion au sein des communautés. Dans son intervention, M. Alou a expliqué que l’Onuci était présente dans la région pour combler le vide que la police et la gendarmerie avaient laissé du fait de la crise. « Maintenant, la guerre est finie, il appartient à la police et à la gendarmerie de réprimer toute forme de violation des droits de l’Homme », a-t-il affirmé.

Ténin Bè Ousmane à Odienné
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