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Société Publié le mercredi 12 octobre 2011 | Le Temps

Reportage à Atécoubé (Abidjan) : Zoom sur le sanctuaire Marial

Les nombreux utilisateurs de l’autoroute du Nord ont eu la chance de voir la statue du sanctuaire Marial qui surplombe la commune d’Atécoubé, voire le District d’Abidjan. Mais peu y ont mis les pieds. Allons à la rencontre de ce joyau architectural. Reportage !
Ce dimanche 2 octobre 2011, il est 8 heures 30 lorsque nous arrivons au sanctuaire Marial, immense domaine, sis à Atécoubé, et dont la statue surplombe la ville d’Abidjan. La fine pluie qui s’est abattue sur Abidjan n’a pas douché la foi des chrétiens qui fréquentent ce haut lieu de spiritualité. Le ballet incessant des véhicules annonce l’imminence de la messe du jour officiée par le père Mathieu Yapi, recteur dudit sanctuaire. Parmi ceux qui rallient le temple, à pied ou par moyen de locomotion, nombre d’entre portent des bouquets de fleurs qu’ils déposent au pied du mur marbré de la vierge Marie. Ceux qui ont pris place dans la chapelle qui abrite la conférence sur le thème «25 ans du sanctuaire Marial, 25 ans de grâces», sont de tous âges. Enfants, adultes, femmes et vieillards écoutent religieusement Yvette Niamkey qui explique avec dextérité le thème jour. «De la Côte d’Ivoire, dira-t-elle, va partir un réveil qui touchera le monde entier». Ce point focal de cette profession de foi, pense-t-elle, c’est le sanctuaire Marial. «En Dieu il n’y a pas de hasard», confesse-t-elle, pour montrer en quoi ce qui a tout l’air d’une prophétie doit concerner les nombreux fidèles présents. «Le sanctuaire est le lieu où Dieu nous invite à lui. Il doit être restauré, protégé, afin qu’il continue d’être une source de réconfort, de reconstruction spirituelle», plaide-t-elle. Les témoignages et chants de grâces qui ont précédé l’intervention d’Yvette Niamkey ont arraché à l’auditoire des salves d’applaudissements, expression de magnificence de la grandeur du Seigneur. Tous ces hauts faits spirituels semblent se dérouler dans l’indifférence de certains pèlerins qui, ce jour, ont des problèmes spécifiques à soumettre à la Vierge Marie. C’est le cas d’Appia Kobenan, comptable de formation. «Je suis là ce matin pour prier parce que je viens de perdre mon emploi. C’est ici que j’ai fait ma catéchèse. Alors, je viens à la source pour implorer Maman Marie pour qu’elle m’ouvre encore d’autres portes». Mlle Y. D. ne dit pas autre chose. «Je suis venue demander une grâce particulière à Dieu. La grâce de l’enfantement. C’est cette intention que je soumets actuellement à la vierge Marie». Contrairement aux deux premiers, la présence Doya Raymond traduit la reconnaissance d’un bienfait. «Je viens de Yopougon. Je viens ici parce que toutes fois que je suis venu ici, j’ai été consolé. Mes prières ont toujours été exaucées», soutient-il, avec le sourire en coin. Disséminés sur le site, les pèlerins, pour les uns, plongent dans la prière, lorsque les autres devisent. Bien avant sa messe, le père Mathieu sert une main par-ci, donne une tape amicale par-là, s’il ne prend pas les tout-petits pour les câliner. Au sanctuaire Marial, le cadre n’est pas seulement reposant, la propreté y est érigée en règle, à telle enseigne que chaque chose a sa place et il y une place pour chaque chose. Notons que le sanctuaire Marial était d’abord une idée, celle du cardinal Yago. Qui disait : «je désire que les chrétiens viennent renforcer et approfondir leur foi dans ce lieu. Un tel lieu de rencontre humain et spirituel manquait grandement dans l’archidiocèse et plus encore dans notre pays». Aujourd’hui, elle est une réalité composée d’une grande chapelle de 1000 places assises ; une petite chapelle d’adoration de 50 places assises. Mais aussi d’un amphi de 2000 places à ciel ouvert et d’un abri de 200 places pour l’accueil des pèlerins. La construction d’un centre d’hébergement reste le défi majeur que le père Yapi Mathieu et ses collaborateurs veulent relever à court terme, sûrement dans la foulée du 25e anniversaire.
Tché Bi Tché
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