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Politique Publié le vendredi 11 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Réactions de quelques hommes politiques et leaders d’opinions ...

Koua Justin, secrétaire national par intérim de la Jfpi : «C’est un geste dérisoire»
‘’On n’a pas avancé d’un pas. Nous attendons la libération de tous les détenus y compris Laurent Gbagbo. Nous voulons leur liberté provisoire pour que la justice, jouant son rôle, puisse les blanchir ou les condamner. Mais dans le cadre d’une justice qui n’est pas aux ordres. Maintenant, ce que le peuple attend, c’est la libération de tous les détenus. Il ne s’agit pas de libérer quelques-uns pour faire plaisir. La Jfpi attend la libération de Laurent Gbagbo et de tous les autres détenus. La remise en liberté provisoire des 20 personnalités est pour nous un geste dérisoire. Pourquoi ceux-là, si tous sont détenus avec les mêmes chefs d’accusation ? De quelle justice s’agit-il ici ? La Côte d’Ivoire souffre de sa justice. La Jfpi s’engagera dans le combat jusqu’à l’obtention de la liberté de tous les détenus’’.


Boa Amoakon Edjampan Tiémélé, député Pdci-Rda: «C’est un élément qui peut détendre l’atmosphère»

‘’C’est une très bonne chose. Nous nous battons pour que par le biais d’un rapprochement avec nos frères, nous puissions détendre l’atmosphère. Et ce qui vient de se passer est un élément pour détendre l’atmosphère. Nous espérons que le parquet examinera tous les dossiers’’.


Bamba Sindou, président du Raidh: «Nous avons espoir que cela va continuer»

‘’Cela concourt à la décrispation de la situation sociopolitique et on espère qu’il y aura beaucoup d’actes dans ce sens. La paix sociale en dépend. Il faut aller dans le sens du dialogue politique. Mais pour y arriver, il faut la présence des partis politiques. Maintenant pour ceux qui pensent que c’est peu, je pense que c’est un processus qui est enclenché et on n’en est pas certainement à la fin. Nous avons espoir que cela va continuer’’.


Nathalie Koné Traoré, directrice exécutive du Cefci: «S’il n’y a rien à leur reprocher, il faut les libérer tous»

‘’C’est une question de justice. Au centre féminin pour la démocratie et les droits humains, nous pensons qu’il faut laisser la justice opérer en toute liberté. Quand on libère certains détenus et qu’on laisse d’autres, sur quelles bases le fait-on, étant donné que les ministres du gouvernement déchu étaient détenus sous les mêmes chefs d’inculpation. S’il n’y a rien à leur reprocher, il faut les libérer tous et éclaircir une fois pour toute leur situation. Encore une fois, nous appelons à une justice équitable et non politique. Parce que la coïncidence entre l’approche des législatives et la libération des prisonniers me paraît surprenante. Il y a sûrement des manœuvres politiques qui n’honorent pas la justice’’.


Traoré Wodjofini, coordonnateur de la Cosopci : «Nous demandons au Chef de l’Etat de faire encore des efforts pour libérer d’autres personnalités»

‘’Je voudrais saluer ce premier geste d’apaisement et de décrispation de la situation politique à la veille de l’organisation des législatives apaisées. Nous demandons, à propos, au FPI de jouer la carte de l’apaisement. Nous saluons aussi le sens d’ouverture du Chef de l’Etat et la voie du dialogue qu’il a empruntée. Nous lui demandons de faire encore des efforts s’il en a la capacité, en vue de la libération de d’autres personnalités de l’ancien régime qui ne sont pas impliquées dans des crimes contre l’humanité. Afin que ceux-ci puissent se présenter aux futures élections législatives. Ce sera un signal fort. Comme l’a dit le représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire, il faut qu’il y ait une forte participation de l’opposition à ces législatives. Pour que nous puissions avoir un parlement multipartite. Et ce pour la promotion de la démocratie en Côte d’Ivoire’’.


N’Gouan Patrick, coordonnateur de la convention de la société civile ivoirienne :
«Cette libération contribuera à la décrispation sociopolitique»

‘’C’est une bonne chose qu’ils soient libérés, s’il n’y a pas de chefs d’inculpation contre eux. C’est leur droit. Cette libération contribuera à la décrispation sociopolitique et à la réconciliation nationale. Toutefois, il faut que ceux qui sont encore détenus puissent faire l’objet d’une procédure équitable et impartiale pour qu’on n’ait pas l’impression qu’il y a une justice à deux vitesses’’.

Tapé Kipré, secrétaire national aux élections (Fpi) : «On veut les voir d’abord»

‘’On voudrait les voir, les saluer avant toute déclaration. Pour l’instant, c’est une liberté provisoire et on veut les voir avec nous d’abord’’.

Propos recueillis par S. Débailly et R. Dibi
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