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Économie Publié le samedi 10 décembre 2011 | Nord-Sud

Comptabilité dans la sous-région : Le Syscoa va disparaître

Le Conseil national de la comptabilité (Cnc) et la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) sont à pied d’œuvre pour remplacer le Système comptable ouest-africain (Syscoa).
Le Système comptable ouest-africain (Syscoa) serait-il en train de vivre ses derniers instants dans la sous-région en tant que système comptable ? Une réponse à l’affirmative que veut démontrer le séminaire de sensibilisation des acteurs du marché financier régional sur les normes International financial reporting standards (Ifrs). Autrement dit : normes internationales de présentation de l’information financière. Ces travaux se sont déroulés, vendredi, à la Chambre de commerce et d’industrie. Et sont l’œuvre du Conseil national de la comptabilité (Cnc) et de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm). Ils visent à amener les acteurs du marché communautaire à anticiper sur l’application de ce nouveau système comptable qui est en phase avec la mondialisation. Comme le Ghana. Issu des réformes de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), le Syscoa est en passe de passer à la trappe. Même si l’année 2005 a vu l’application des normes Ifrs. Il s’est imposé depuis les scandales financiers du début des années 2000. Et, est en train de s’étendre. Il s’agit, à travers ce système, de renforcer la qualité de la communication financière afin de rétablir la confiance du public, des épargnants et des investisseurs. Jean-Paul Gillet, le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), a signifié aux acteurs du marché qu’il est temps que l’Afrique soit en phase avec les règles comptables dans le monde. Ce mon­de qui ressemble, de plus en plus, à un gros village. Ce séminaire de sensibilisation aux normes financières permettra de disposer de système comptable qui va avec ce nouvel esprit. Il doit être le début d’une série de formations dans ce sens. D’ailleurs, pour Koné Adama, le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, «nous n’avons guère le choix ; les Ifrs s’imposent dans cette ère de mondialisation». Le travail qui va être abattu par des formateurs tels que Jean-Paul Gillet, consiste donc à préparer les producteurs et utilisateurs de l’information financière à cette mutation. Une mutation qui prend en compte la relance économique dans la sous-région, en général et en Côte d’Ivoire en particulier, selon Emmanuel Koffi Ahoutou, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des finances. Surtout quand on sait ce que le pays vient de traverser. Le système de production de données statistiques a été affecté pendant dix ans de crise en Côte d’Ivoire. Il est donc indispensable, dit-il, que les entreprises du secteur financier jouent leur rôle. En se dotant d’outils permettant de créer des supports consistants. A l’entendre, c’est vive l’Ifrs, à bas le Syscoa.
Raphaël Tanoh
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