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Politique Publié le lundi 19 décembre 2011 | L’Inter

Défense de l`ex-chef de l`Etat ivoirien : Des pro-Gbagbo divisés à Paris / Une réunion finit dans le cafouillage

L'information ne devrait pas plaire à l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, depuis sa cellule de la prison de Scheveningen à La Haye. Une réunion des patriotes ivoiriens proches de l'ex-chef de l'Etat déchu se serait en effet terminée dans le cafouillage, le samedi 17 décembre dernier à Paris, en France. Le motif de la bagarre, une mésentente des pro-Gbagbo sur la stratégie à adopter pour la défense de l'ancien président. Le site connectionivoirienne.net qui a livré l'information hier dimanche 18 décembre, souligne que « tout serait parti d’une mésentente entre le clan dit des modérés, opposé à celui dit des extrémistes ou radicaux ». Toujours selon le site, l'un des leaders modéré, dénommé Paco Zégbé, aurait accusé au cours de la réunion du samedi, certains de ses camarades de va-t-en-guerre. Ce leader modéré trouve en effet que « les actions musclées et radicales » n’ont pas donné le résultat escompté dans la lutte qu'ils ont engagée. M. Zégbé aurait estimé que malgré toutes les manifestations de protestation, notamment les sit-in, les marches quasi quotidiennes et internationalisées, l’ex-président de Côte d’Ivoire, son épouse et des dizaines de cadres de son régime, se trouvent en prison ou en exil. Pour le leader modéré, il faut donc changer de stratégie. Il préconise la voie diplomatique et des pressions softs exercées par des lobbies, loin des caméras et micro de la presse. M. Zégbé reste convaincu que ces moyens sont les mieux adaptés pour faire entendre la cause de l'ancien président Laurent Gbagbo. « Les rassemblements sans réelle portée médiatique, frisent par moments le ridicule », dira-t-il en conclusion, selon connectionivoirienne.net. Il n’en a pas fallu plus pour que Paco Zégbé soit jugé « de traître, de vendu et de fossoyeur de la lutte » par ceux qui sont considérés comme les extrémistes du camp Gbagbo, et qui seraient conduits par le dénommé Abel Naki, président du CRI Panafricain. Réplique de Paco Zégbé, qui a, à son tour, envoyé des piques à Abel Naki et à Alain Toussaint, les qualifiant d'« espions » de la lutte patriotique. Tous ces faits se seraient déroulés en présence de certains avocats de l’ex- président. La réunion aurait pris fin dans la confusion totale.

H. ZIAO
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