Il y a problème à la police. Pour la réhabilitation des infrastructures pillées et détruites pendant la guerre, certains entrepreneurs véreux ont choisi le raccourci de la surfacturation. Ils ont été pris la main dans le sac.
Surfacturation à gogo
Ça ne sent pas bon. Les entreprises ayant dans l’urgence réhabilité les commissariats de police ont profité de l’urgence de la situation ivoirienne pour gonfler leurs factures. Le pot-aux-roses vient d’être découvert. Les autorités ivoiriennes ont donc décidé de passer au scanner toutes les opérations de reconstruction ou de réhabilitation qui ont eu lieu au lendemain de la crise postélectorale qui a vu la destruction de nombre de commissariats de police. Depuis quelques jours, une dizaine d’entreprises ayant travaillé pour les flics sont auditionnées à la police économique au sujet sur les factures déposées sur la table des autorités pour payement. Selon nos informateurs, des entrepreneurs véreux ont voulu profiter de la situation d’urgence, qui a vu la violation des procédures d’attribution des marchés publics, pour gruger l’Etat. Avec le gré à gré qui a prévalu lors de la cession des marchés, plusieurs complicités ont abouti à des surfacturations rocambolesques. C’était si gros que ce n’est pas passé inaperçu. Ainsi, l’on apprend que pour la réhabilitation des locaux des policiers de Divo, une facture de plus de 500 millions de Fcfa a été produite. Face à cette forfaiture, des officiers de police ont été commis pour aller sur le terrain afin de vérifier l’exécution des travaux. Dans quelques jours, l’Etat procédera aux arrestations des entrepreneurs fautifs. En attendant que la lumière ne soit faite, il ressort que certains bailleurs de fonds, notamment l’Union européenne, ont décidé de suspendre leur financement des projets de réhabilitation des commissariats et districts de police jusqu’à ce que les responsabilités soient situées. Tous les responsables de structures officielles de la police que nous avons tenté de joindre pour en savoir davantage sur cette affaire ont préféré garder le silence. Qu’à cela ne tienne !
Traoré M. Ahmed.
Pour la réhabilitation des commissariats, il y a eu quelques entrepreneurs honnêtes mais également beaucoup de malhonnêtes
Surfacturation à gogo
Ça ne sent pas bon. Les entreprises ayant dans l’urgence réhabilité les commissariats de police ont profité de l’urgence de la situation ivoirienne pour gonfler leurs factures. Le pot-aux-roses vient d’être découvert. Les autorités ivoiriennes ont donc décidé de passer au scanner toutes les opérations de reconstruction ou de réhabilitation qui ont eu lieu au lendemain de la crise postélectorale qui a vu la destruction de nombre de commissariats de police. Depuis quelques jours, une dizaine d’entreprises ayant travaillé pour les flics sont auditionnées à la police économique au sujet sur les factures déposées sur la table des autorités pour payement. Selon nos informateurs, des entrepreneurs véreux ont voulu profiter de la situation d’urgence, qui a vu la violation des procédures d’attribution des marchés publics, pour gruger l’Etat. Avec le gré à gré qui a prévalu lors de la cession des marchés, plusieurs complicités ont abouti à des surfacturations rocambolesques. C’était si gros que ce n’est pas passé inaperçu. Ainsi, l’on apprend que pour la réhabilitation des locaux des policiers de Divo, une facture de plus de 500 millions de Fcfa a été produite. Face à cette forfaiture, des officiers de police ont été commis pour aller sur le terrain afin de vérifier l’exécution des travaux. Dans quelques jours, l’Etat procédera aux arrestations des entrepreneurs fautifs. En attendant que la lumière ne soit faite, il ressort que certains bailleurs de fonds, notamment l’Union européenne, ont décidé de suspendre leur financement des projets de réhabilitation des commissariats et districts de police jusqu’à ce que les responsabilités soient situées. Tous les responsables de structures officielles de la police que nous avons tenté de joindre pour en savoir davantage sur cette affaire ont préféré garder le silence. Qu’à cela ne tienne !
Traoré M. Ahmed.
Pour la réhabilitation des commissariats, il y a eu quelques entrepreneurs honnêtes mais également beaucoup de malhonnêtes
