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Économie Publié le lundi 30 janvier 2012 | Nord-Sud

Maisons baillées : Les propriétaires veulent marcher, mercredi

L’Union nationale des propriétaires de maisons baillées a de nouveau déterré la hache de guerre. Hier, au terme d’une réunion avec ses camarades, Kanté Souleymane, le Sg du syndicat, a annoncé une marche, mercredi de 9h à 11h. Elle débutera devant la Cathédrale Sain Paul du Plateau jusque devant l’Hôtel le district. A la base, 25 mois d’arriérés de loyers que l’Etat leur doit. Soit 23,570 milliards de Fcfa. Ce sont les baux d’environ 13.000 policiers. Selon Kanté Souleymane, les négociations ouvertes avec le ministère de l’Intérieur n’avancent pas. Au contraire, ils sentent une manouvre de diversion de la part de leur interlocuteur. M. Ouattara, le conseiller économique du ministre Hamed Bakayoko avec qui ils ont eu des discussions la semaine dernière, leur a parlé de certaines maisons baillées qui n’ont jamais été occupées par des policiers ainsi que de maisons baillées fictives. Il n’y a pas vu de rapport avec le payement de leurs arriérés de loyers. Toute chose, dit-il, qui doit les interpeller. « Il faut que nous prenions notre destin en main », a-t-il lancé, hier, à ses camarades. Seules la marche pourrait traduire véritablement leur colère. Ces proprios, pour la plus part proche du troisième âge, avaient été gazés au cours d’une première marche qui a eu lieu au temps de Désiré Tagro. Mais les marches suivantes avaient abouties à des négociations, puis des promesses jamais tenues, de la part de leur tutelle. Depuis la prise du pouvoir d’Alassane Ouattara, Souleymane Kanté et ses camarades ont repris du poil de la bête. Une première marche prévue en décembre a été avortée après des mises en garde d’Hamed Bakayoko. Cette fois-ci, jurent-ils, rien à part leurs argents, ne les fera plier.




Et si on discutait

Selon le chef de village d’Attiguéi, lorsqu’ils remettaient la terre aux allogènes, il y a près d’un demi-siècle, ceux-ci n’avaient pas de moyens pour la leur payer. Cependant, aujourd’hui, que les cacaoyers et leurs caféiers produisent, ils ne songent pas à ceux qui leur ont donné la terre. En plus de cela, dit-il, pendant la campagne post-électorale, certains allogènes ont eu des débordements qu’il n’a pas appréciés. De leur côté, les allogènes n’ont pas vraiment cherché la solution d’approche et de discussion. Conséquen­ces : des frustrations, quelques rancunes accumulées et une menace d’expulsion de près de 3.000 planteurs. Pour l’instant, le problème est encore gérable si les allogène veulent bien « discuter » avec Diby Vincent, le chef de village d’Attiguéi. Tout ce qu’il veut, c’est que ses hôtes aient un peu de considération pour lui.

Raphaël Tanoh
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