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Politique Publié le lundi 13 février 2012 | AFP

Est ivoirien: 3 morts dans des violences impliquant des militaires

© AFP Par Emma
Crise post-électorale : encore des morts à Abidjan
Mercredi 12 janvier 2011. Abidjan. Affrontements meurtriers entre des éléments des Forces de défense et de sécurité et la population dans la commune d`Abobo.
ABIDJAN - Trois personnes ont été tuées et près d`une dizaine blessées dans des affrontements impliquant des communautés locales et des militaires à Arrah, dans l`est de la Côte d`Ivoire, a-t-on appris lundi de sources sécuritaire et médicale.

"Il y a eu trois morts hier (dimanche) et aujourd`hui (lundi)", a indiqué à l`AFP la source sécuritaire. Une source médicale a confirmé ce bilan et fait état de "huit blessés, la plupart par balles".

Des échauffourées entre des habitants autochtones agni d`un côté et de l`autre des éléments des Forces républicaines (FRCI, nouvelle armée) appuyés par des membres de la communauté malinké, ont éclaté dimanche et se sont poursuivies lundi après que les Agni eurent demandé le départ des FRCI de la ville, ont rapporté des témoins.

"Les Malinké se sont opposés au départ des FRCI, ce qui a occasionné des affrontements entre Agni, FRCI et Malinké", a déclaré à l`AFP Louis Kokora, qui a trouvé refuge dans un village voisin.

"On entendait des coups de feu, on ne sortait pas", a rapporté un habitant.

Lundi en fin de journée, le calme était revenu à Arrah, où les autorités ont envoyé des renforts, tandis que la mission des Nations unies dans le pays (Onuci) faisait des patrouilles, selon la source sécuritaire. "La tension est là", a cependant souligné un résident.

Des maisons et des boutiques ont été brûlées ou détruites, et de nombreux habitants agni ont fui lundi Arrah pour des localités des environs, par peur des violences, selon des témoins.

Les incidents impliquant les FRCI, parfois meurtriers, sont récurrents depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts et s`est conclue par deux semaines de guerre, remportée par les ex-rebelles venus du nord, souvent malinké, qui constituent souvent aujourd`hui le gros des FRCI sur le terrain.

Après une série d`incidents fin 2011, le gouvernement du président Alassane Ouattara a activé une police militaire pour mettre de l`ordre dans l`armée, et a promis un programme de désarmement-réinsertion, qui reste encore dans les limbes.

ck-str-tmo/jeb
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