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Art et Culture Publié le lundi 12 mars 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Médias / Célébration des 3 ans de «Le Mandat» : Une bougie qui marque un nouveau départ vers le professionnalisme

La journée du samedi 10 mars 2012 a été une date spéciale pour les travailleurs du quotidien «Le Mandat» qui ont célébré les trois (3) années d’existence du canard. Cette célébration a eu lieu dans un restaurant situé en zone 4. Le directeur général Dibi Attoungbré a retracé l’histoire de ce «journal proche du Pdci ». «Je suis fier de me retrouver au départ de la nouvelle histoire de notre pays avec un nouveau challenge. Cela ne va pas sans difficulté, car notre combat pour l’enracinement de la démocratie a été rude mais nous n’avons jamais douté», a-t-il relevé. Il a surtout indiqué que seul un moral de fer peut faire fonctionner un quotidien. En cela il évoque la publication le 2 décembre 2010 des résultats du scrutin présidentiel. «La suite, on la connaît. Nous avons échappé de justesse et avec plus de chance aux enlèvements et aux tueries», a déclaré le directeur général. Malgré toutes ces difficultés, il admet que «Le Mandat» a tenu et l’aventure se poursuit en usant de tact. Selon lui, cette 3ème bougie est la marque d’un nouveau départ vers le professionnalisme. Mais, cela ne saurait se faire, a-t-il dit, sans l’amélioration des conditions de vie des travailleurs. Par la suite, le porte-parole de l’Onuci Hamadoun Touré a tenu une conférence autour du thème : ‘’Médias et prévention, gestion et règlement des conflits, l`apport de l`Onuci’’. Bien avant, il a félicité le responsable de ‘’Le Mandat’’ pour le travail abattu. ‘’Mille nuits de veille et mille jours de miracle, pourrait-on décrire trois ans d`existence d`un quotidien”, s’est-il exclamé. Il a relevé des faits liés à la situation postélectorale où, selon lui, plusieurs médias ont joué un rôle particulièrement négatif. Surtout lorsqu`ils ont promu une propagande et entretenu la rumeur au détriment des principes d`éthique et de déontologie du métier de journaliste. Pour lui, il est temps que le journaliste se pose certaines questions. Ai-je le droit de tout dire ? De tout écrire ? Ma plume remplace-t-elle une kalachnikov ? Comment fournir aux populations une information non partisane, vitale pour la réconciliation nationale, la reconstruction et la démocratie ? Pour trouver des réponses à ces préocupations, Hamadoun Touré a invité les journalistes à dire ce qui se passe exactement.

L.G
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