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Société Publié le mercredi 2 mai 2012 | Le Temps

Crise postélectorale : La Lidho veut faire : le monitoring des violations des droits de l’Homme

Dans le souci de jouer le rôle qui est le sien dans l’édification d’un Etat de droit fort et solide, la Ligue Ivoirienne des droits de l’Homme(Lidho) a décidé de jouer sa partition. Ainsi, en collaboration avec l’Ambassade de France en Côte d’Ivoire à travers le Fonds social de développement (Fds), la Lidho a organisé un séminaire à cet effet, à l’intention de quarante-deux (42) personnes issues de différentes sections. A charge pour elles de «faire le monitoring des violations de Droits de l’Homme», non sans défendre et promouvoir lesdits sur l’ensemble du territoire national. Ainsi au terme de ce séminaire dont le thème central est : «Renforcement de capacité de 42 points focaux de la Lidho à la promotion et défense des droits de l’Homme pour une cohésion sociale réussie en Côte d’Ivoire post-crise», le vice président de la Lidho, Kouamé Adjoumani, s’est félicité d’emblée du bon déroulement de la formation, avant de souligner l’enjeu de cette rencontre. Pour ce faire, a-t-il expliqué, la Lidho «entend former avec l’appui financier d la Coopération française, 42 membres de ses sections choisies à travers les trente régions sur les thématiques relatives aux droits de l’homme, à la cohésion sociale et à la paix intercommunautaire». Parce que, a-t-il précisé, la crise post-électorale a laissé des traumatismes graves et insupportables au sein de la population ivoirienne, mettant à mal la paix sociale. C’est pourquoi le vice-président a demandé aux apprenants de capitaliser les connaissances acquises durant le séminaire en les mettant en pratique. «Nous attendons de vous la pratique quotidienne de ce qui vous été enseigné. Nous attendons de vous des changements notables sur le terrain», a dit Kouamé Adjoumani, à l’endroit des participants. Konan Kacou, de la section de Yamoussoukro, a rassuré les initiateurs de leur rôle pour le retour définitif de la paix en Côte d’Ivoire. Ouvert le mardi 25 avril, le séminaire a clos ses portes le samedi 28 avril en présence du chef de la division des Droits de l’Homme de l’Onuci, Eugène Nindorera, du représentant du ministère ivoirien des Droits de l’Homme et des Libertés publiques, Dr Banhouman Kanaté.

Toussaint N’Gotta
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