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Société Publié le mardi 25 septembre 2012 | Le Temps

Transport et commerce maritime : Une nouvelle règlementation au scanner

© Le Temps Par Comino Junior
Transport maritime : Les chargeurs Africains décortiquent les règles de Rotterdam
Lundi 24 septembre 2012. Abidjan. Salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau. Le Ministre des Transports, Gaoussou Touré a procédé à l’ouverture du séminaire régional de deux jours, organisé par l’Office Ivoirien des Chargeurs (OIC) et la Direction Générale des Affaires Maritimes et Portuaires (DGAMP), sur le thème: « Les règles de Rotterdam : défis et opportunités pour l’Afrique »
La Côte d’Ivoire et bien d’autres pays du continent vont-ils ou non ratifier la nouvelle convention des Nations unies sur le contrat de transport international de marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer connue sous l’appellation «Règles de Rotterdam» ? Cette question fait l’objet d’un séminaire de réflexion qui se tient depuis hier lundi 24 septembre à Abidjan. En effet, les règles qu’appliquent les organisations maritimes du monde entier datent de celles de 1924, dites «Règles de la Haye». Malheureusement, ces règles adoptées alors que même la Côte d’Ivoire, comme nombre d’Etats africains n’ayant pas encore accédé à la souveraineté internationale, était absente lors de leur négociation. Plus grave, ces accords ne sont plus adaptés en cette période de 21e siècle, avec l’entrée des technologies de l’information et de la communication, du E-commerce et de l’Internet. En outre, tout le monde s’accorde à dire, selon Fako Koné, le Président du conseil d’administration de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic), ces règles sont plus favorables au transporteur qu’au chargeur, quand elles ne sont pas simplement inadaptées sous certains rapports au regard des évolutions actuelles. Aussi, il a indiqué que la convention de Rotterdam qu’il qualifie de moderne et qui prend en compte, les évolutions les plus récentes en matière de pratiques commerciales et de transport, induiraient, une sorte de révolution. «Les attentes sont d’autant plus grandes que les Règles de la Haye de 1924, vieilles de 88 ans demeurent à ce jour, la base de notre règlementation en matière de transport maritime de marchandises», ajoute le Président du conseil d’administration de l’Oic. Qui espère que la rencontre d’Abidjan sera sans nul doute, une grande opportunité pour les chargeurs africains d’apprécier, les perspectives qu’offrent les Règles de Rotterdam. M. Koné Abdoulaye Blacky, le président de ces assises ne dit pas autre chose. Il croit dur comme fer que les Règles de Rotterdam permettront aux chargeurs de trouver leurs comptes. «Les Règles de Rotterdam trouvent leur fondement dans les efforts de mise en place d’une véritable harmonisation du droit des transports maritimes internationaux prenant en compte les grandes mutations de l’industrie maritime et notamment la conteneurisation, le transport multimodal et le développement du commerce électronique et en mettant un terme à l’insécurité juridique qui prévaut actuellement à cause de la superposition de plusieurs conventions internationales concurrentes», indique t-il. D’ores et déjà, il est bon de rappeler que, sur la vingtaine de pays signataires de Rotterdam, la moitié est du continent africain. A noter que l’ouverture desdites assises était présidée par le ministre des Transports Touré Gaoussou.

Bamba M.
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