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Économie Publié le mercredi 3 octobre 2012 | Nord-Sud

Café-cacao Le prix minimum fixé à 725 Fcfa/kg

La campagne café-cacao s’ouvre aujourd’hui avec de nouvelles mesures qui suscitent beaucoup d’espoir au sein des planteurs.

La fin de la misère des planteurs de café-cacao ? En tout cas, la campagne qui s’ouvre aujourd’hui est celle de tous les espoirs. Selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, le prix du kilogramme de cacao est bloqué à 725 Fcfa. Un prix minimum garanti.

C’est le résultat de la courageuse réforme initiée par le chef de l’Etat dans ce secteur clé de l’économie. Celle-ci supprime le prix indicatif qui livrait les paysans à la merci des acheteurs véreux. Ce système permettait l’achat du café-cacao bord champ à des prix largement en deçà de ceux fixés par les autorités. Ce qui a eu pour conséquence de favoriser la paupérisation des masses paysannes. Autant dire que pendant cette campagne, le prix fixé par le Conseil café-cacao (Ccc) sera celui pratiqué dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire. Lors d’une tournée à l’intérieur du pays, la directrice générale du Ccc, Massandjé Touré-Litse, a affirmé que 13 délégations dans 13 régions du pays, s’attèleront à faire respecter les mesures arrêtées par le gouvernement, en l’occurrence le prix bord champ.

Et, com­me révélé par le président du conseil d’administration, Lambert Kouassi Konan, le président de la République a consenti que 60% du prix Caf à l’international soit rétrocédé aux planteurs. D’où la spéculation qui a commencé depuis quelques semaines chez certains planteurs. Toutefois, tablant sur une conjoncture favorable, certains planteurs pensent cons­erver leurs productions. « Nous savons qu’avec la réforme, nous pouvons bénéficier de 800 à 900 le Kg. Ce qui fait que nous attendons l’évolution de la campagne pour écouler nos produits », soutient Léon Konan Kouakou, président de la Coopérative agricole de la Marahoué (Coama), à Bouaflé. Le directeur général de la coopérative Ecaso de Soubré, Simon Koffi ne dit pas autre chose.

« La réforme initiée par le gouvernement ne portera ses fruits que si le planteur perçoit au moins 1000 Fcfa au kg pour la vente de son cacao », pense-t-il. Certes, révèle le patron exécutif d’Ecaso, les coopératives n’ayant pas eu de financement, elles ne sont pas prêtes, faute de mo­yens de locomotion, à jouer pleinement leur partition pour cette campagne. A savoir aller payer le cacao dans les différents hameaux et villages. Mais, pour lui, tout le monde attend impatiemment d’au­tres nouvelles mesures.

Ahua K
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