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Art et Culture Publié le mardi 6 novembre 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Conférence / Promotion des arts visuels : Les grands maux de la peinture ivoirienne mis à nu

Présent sur les bords de la lagune Ebrié pour achever une série d’ouvrages sur les œuvres du peintre ivoirien Bruly Bouabré, le critique d’art et commissaire d’exposition, André Magnin a animé, le samedi 3 novembre 2012, une conférence publique sur la promotion des arts visuels en Côte d’Ivoire, à La Rotonde des Arts contemporains d’Abidjan-Plateau. André Magnin a révélé que l’un des problèmes majeurs à la promotion des arts visuels en Afrique est la problématique de la mise en place d’une véritable volonté des politiques africains. Il a noté, par conséquent, l’existence de quelques galeries d’art mais cela, dira-t-il, n’est pas assez développé pour générer un véritable marché devant favoriser une rentabilité financière pour les artistes peintres et les collectionneurs d’œuvres d’art. « Il suffirait que les politiques africains comprennent que l’art unit et réconcilie des peuples pour qu’ils développent une volonté politique pour l’Art. Abidjan est une ville magnifique et elle a droit à une biennale pour la promotion des arts visuels à l’instar des ‘’Grafolies’’ », a suggéré André Magnin. Pour les acteurs et promoteurs des arts visuels, entre autres le professeur Yacouba Konaté et Me Koffi Donkor, la pierre d’achoppement du 3ème art en Côte d’Ivoire résulte du manque de promotion des galeries existantes, la méconnaissance de l’importance de l’art, le faible pouvoir d’achat des populations, le manque d’espaces d’exposition des œuvres d’art, la difficulté de conquête du marché national, une confusion des genres des différents praticiens et le manque de culture des artistes ivoiriens. Les participants à la conférence publique ont suggéré aux autorités ivoiriennes la création d’un musée pour l’art contemporain ainsi que la résurrection des ‘’Grafolies’’. « Si les artistes, collectionneurs et critiques d’arts s’unissent et se donnent les moyens, ils peuvent faire renaître les ‘’Grafolies’’ sans attendre le soutien de l’Etat », a confié le professeur Yacouba Konaté, directeur de la galerie La Rotonde des arts contemporains.

Patrick Krou
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