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Société Publié le mercredi 27 mars 2013 | Le Temps

Crise dans la filière hévéicole: La ministre Kaba Nialé ordonne un audit de Trci

© Le Temps Par Atapointe
Cérémonie de clôture de la 6ème réunion annuelle conjointe de la CUA-CEA 2013
Mardi 26 mars 2013, Abidjan (hôtel Ivoire). Les rideaux sont tombés sur la 6è Réunion de la Conférence des ministres de l’économie de l’UA et de la Conférence des ministres de la planification et du développement de la Commission Economique de l’Afrique qui ont lieu du 21 au 26 mars 2013
Dans la cadre du règlement du contentieux qui oppose les 500 planteurs de la Société africaine pour la promotion hévéhicole et l’industrialisation de caoutchouc (Saphic) à la direction de la société Tropical Rubber Côte d’Ivoire (Trci) issue de la privatisation de la Saph Anguédédou en 1995, la ministre auprès de Premier ministre chargé de l’Economie Kaba Nialé a ordonné «un audit financier moral et juridique» de la Trci. La décision a été signifiée aux producteurs le 18 février 2013 par le courrier N° 845/ MPMEF/ DGE/ DPP/ NA signé du directeur de cabinet, Abdramane Cissé. Ledit courrier mentionne que : «Il ressort (Ndlr: d’une correspondance des planteurs de la Saphic) que les (planteurs) actionnaires de la Saphic ont été spoliés de leurs droits liés à la perception de dividendes ainsi qu’aux participations aux assemblées générales de Trci». Rappelons que les planteurs d’hévéa de la saphic réclament le payement de 20 milliards de Fcfa de ristournes et dommages et intérêts dus aux 500 planteurs actionnaires de la Saphic, l’application des textes qui disposent que: «la Saphic est actionnaire majoritaire dans la société Trci à hauteur de 48% des parts. Devant le partenaire technique et commercial singapourien, Gmg, actionnaire à concurrence de 32% des parts. Et enfin, l’Etat de Côte d’Ivoire qui garde un droit de regard sur le processus avec 20% des parts». Ainsi que la rétrocession de la collecte de la production de latex et de l’encadrement à la Saphic. Aussi Des résolutions ont-elles été arrêtées. Notamment la convocation rapide par l’Etat de Côte d’Ivoire d’une assemblée générale extraordinaire de Trci, la mise en place d’un nouveau Conseil d’administration qui sera désormais chargée de conduire le destin de Trci et un audit de Trci sur une période de 2 à 3 mois. Par ailleurs, les planteurs de la Saphic ont dit ne pas se reconnaître dans les actes des sieurs Méité Souleymane et Comoé Serges qui invitent les planteurs d’hévéa actionnaires de la Saphic à assister à : «Une assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le vendredi 29 mars 2013 à 10 h 00 à l’Hôtel Tiama au Plateau (Abidjan) pour délibérer sur Dissolution de la Société et débattre de la mise en place d’un comité pour le remboursement des porteurs de parts munis de tout justificatif de participation». Une manoeuvre que les planteurs d’hévéa dénoncent, car pour eux, cette action est totalement illégale et relève de la manipulation et l’intoxication. Car les deux hommes ne sont plus membre de la Saphic. En effet, à en croire Djokou Mobio Paulo, administrateur de la Saphic que nous avons joint au téléphone, Comoé Serges a été révoqué de son poste d’administrateur de la Saphic le 30 novembre 1996, avant que Méité Souleymane ne démissionne de la Saphic le 14 juillet 1998. Aussi la Société africaine pour la promotion hévéhicole et l’industrialisation de caoutchouc (Saphic) va-t-elle engager des poursuites judicaires contre ceux-ci, après que la Cour suprême ait tranché le litige Saphic-Trci en faveur des producteurs.

K. Kouassi Maurice
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