Dix-sept adolescentes, retenues prisonnières dans une maison, ont été libérées par la police au Nigeria. Enceintes du même homme pour la plupart, leurs bébés étaient destinés à être vendus. Le cerveau derrière cette entreprise qui semble lucrative, est une certaine Madame « One Thousand », activement recherchée. Cette histoire rocambolesque semble sortir tout droit d’un film de Nollywood, l’industrie cinématographique nigériane. Hélas ! Elle est vraie. Les méthodes qui ont permis d’attirer ces mineures dans les filets des trafiquants montrent leur naïveté et leur vulnérabilité, ainsi que l’importance d’une communication franche avec les parents et la nécessité de veiller à l’éducation des femmes.
Certaines filles, déjà enceintes, ont été conduites à « l’usine » par des médecins qui leur ont conseillé de ne pas procéder à un avortement, comme elles le désiraient. Le témoignage d’une victime en particulier m’a interpellée. Si les autres sont tombées dans un traquenard et se sont rendues compte trop tard de leur erreur, c’est en toute connaissance de cause qu’elle a fui la maison de sa mère pour rejoindre « l’usine ». Elle est partie volontairement, convaincue par une amie qu’elle pouvait avoir beaucoup d’argent en contractant une grossesse et en vendant cet enfant. Elle n’a eu aucun scrupule à tomber enceinte, espérant sans doute un garçon puisqu’ils sont vendus deux fois plus chers que les femmes. C’est quand Madame « One Thousand » l’a forcée à travailler dur malgré sa grossesse qu’elle a cherché à s’enfuir sans succès. Quel est le sens des priorités pour cette jeune fille pour qu’elle ne voit aucun inconvénient à être mise enceinte par un inconnu, à porter la grossesse pendant 9 mois, à vendre le bébé, mais que ce soit les corvées ménagères qui l’embêtent autant ? Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés par la police dans cette « usine à bébés ». Que deviennent ces enfants vendus ? Sont-ils adoptés par une famille qui n’a pas connu la joie d’avoir des enfants ? Sont-ils introduits dans un réseau de prostitution enfantine, de pédophiles ? Sont-ils assassinés au nom de pratiques occultes. Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois que la police du Nigeria fait une telle prise. Ce n’est pas non plus la première fois que Madame « One Thousand » initie ce genre d’activités illicites. Elle serait bien connue des services de sécurité. Le fait que les filles à terme soient déplacées dans un autre endroit et qu’on ne les revoit plus jamais après l’accouchement pousse à croire que cette affaire n’a pas encore livrée tous ses secrets.
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Certaines filles, déjà enceintes, ont été conduites à « l’usine » par des médecins qui leur ont conseillé de ne pas procéder à un avortement, comme elles le désiraient. Le témoignage d’une victime en particulier m’a interpellée. Si les autres sont tombées dans un traquenard et se sont rendues compte trop tard de leur erreur, c’est en toute connaissance de cause qu’elle a fui la maison de sa mère pour rejoindre « l’usine ». Elle est partie volontairement, convaincue par une amie qu’elle pouvait avoir beaucoup d’argent en contractant une grossesse et en vendant cet enfant. Elle n’a eu aucun scrupule à tomber enceinte, espérant sans doute un garçon puisqu’ils sont vendus deux fois plus chers que les femmes. C’est quand Madame « One Thousand » l’a forcée à travailler dur malgré sa grossesse qu’elle a cherché à s’enfuir sans succès. Quel est le sens des priorités pour cette jeune fille pour qu’elle ne voit aucun inconvénient à être mise enceinte par un inconnu, à porter la grossesse pendant 9 mois, à vendre le bébé, mais que ce soit les corvées ménagères qui l’embêtent autant ? Onze enfants en bas âge ont également été retrouvés par la police dans cette « usine à bébés ». Que deviennent ces enfants vendus ? Sont-ils adoptés par une famille qui n’a pas connu la joie d’avoir des enfants ? Sont-ils introduits dans un réseau de prostitution enfantine, de pédophiles ? Sont-ils assassinés au nom de pratiques occultes. Le pire, c’est que ce n’est pas la première fois que la police du Nigeria fait une telle prise. Ce n’est pas non plus la première fois que Madame « One Thousand » initie ce genre d’activités illicites. Elle serait bien connue des services de sécurité. Le fait que les filles à terme soient déplacées dans un autre endroit et qu’on ne les revoit plus jamais après l’accouchement pousse à croire que cette affaire n’a pas encore livrée tous ses secrets.
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