Insécurité: Hamed Bakayoko accuse et rassure

La commune d’Abobo a abrité la célébration officielle de la fête des mères, le dimanche 26 mai. Les femmes ont effectué le déplacement des dix communes de la ville d’Abidjan ainsi que des banlieues de Bingerville, Anyama et de Grand Bassam. Elles ont été magnifiées par les membres du gouvernement et à travers elles toutes les femmes de Côte d’Ivoire. Le parrain de cette cérémonie, le ministre d’État ministre de l’Intérieur et de la sécurité M. Ahmed Bakayoko représentant le Chef de l’État en voyage à l’extérieur du pays a témoigné du respect particulier et déférent du chef de l’Etat à l’endroit des femmes. L’occasion était propice pour le chef de la sécurité nationale de défendre les actions du Chef de l’État et du gouvernement. Des actions , à en croire Ahmed Bakayoko, qui visent à remettre le pays sur les rails après sa longue maladie. Et de traiter de jaloux ceux qui intoxiquent les populations avec pour objectif de nuire au chef de l’Etat « La Côte d’Ivoire n’a jamais été aussi bien. Notre pays était malade, il était en soin et maintenant il sort de sa léthargie. Tous ceux qui intoxiquent les populations sont jaloux du président Ouattara. Alors ne les écoutez pas.

Soyez plutôt fiers de votre président et de vous-mêmes. » La raison de cette fierté, les nombreux chantiers réalisés et en cours de réalisation dans tout le pays, le pont de Bouaflé et le pont Henri Konan Bédié, l’octroi des bennes à toutes les mairies du pays pour le ramassage des ordures ménagères, etc. « Voilà où va l’argent du pays ». Pour le chef de la police, l’insécurité dans la ville d’Abidjan est à mettre au compte du régime précédant « Le banditisme est lié aux armes achetées par Laurent Gbagbo. Armes que ces miliciens, soldats et mercenaires ont abandonnées dans leur fuite.» Alors qu’avec le nouveau régime, l’indice de sécurité s’est amélioré avec toutes les réformes entreprises au niveau de ce département qui est le sien. Aux agents de la police encore récalcitrants quant à l’abandon des vieilles et sales pratiques, le ministre a tenu à les mettre en garde « Le policier qui ne respectera pas les populations aura affaire à moi».

La ministre de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne Ouloto Désirée, dans son allocution, n’a pas manqué de rappeler la place incontournable de la femme dans la société et surtout au sein de la famille. « Elle est le pilier de la société, raison pour laquelle elle a souhaité que cette cérémonie, la première du genre soit érigée désormais en tradition chaque année » Poursuivant, elle a réaffirmé la décision du gouvernement et du chef de l’Etat SEM Alassane Ouattara de mettre la femme au coeur de la politique du gouvernement en faisant d’elle un moteur de son émergence économique. Et de renchérir « Le gouvernement précédent a été dissout par le Chef de l’État parce que les droits des femmes étaient menacés » Signe patent de la place primordiale que le chef de l’Etat accorde aux femmes. La ministre Anne Ouloto a également saisi cette tribune pour féliciter et remercier la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara qui ne cesse, d’apporter son aide et son appui aux femmes de ce pays à travers le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) afin de les sortir de la pauvreté dans laquelle elles baignent et d’assurer leur épanouissement « Nous voulons dire merci à la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara pour son combat qui est celui de rendre heureuses les femmes de ce pays à travers le FAFCI qui a mis à leur disposition la somme d’un milliard » Et de souligner que la vie de notre nation et de l’Etat demeure dans l’autonomisation des femmes.

Source ; in lebanco