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Société Publié le lundi 21 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Brésil / 3ème conférence mondiale sur le travail des enfants : La Côte d’Ivoire partage son expérience devant des représentants de 153 pays

La 3ème conférence mondiale sur le travail des enfants s’est tenue du 08 au 10 octobre 2013 à Brasilia, la capitale du Brésil. Cette 3ème conférence a enregistré le chiffre record de 1.300 participants venant de 153 pays. De manière spécifique, ce sont 37 ministres, 135 délégations officielles, 11 institutions internationales, 15 ONG internationales, 40 organisations de société civile, 102 représentants d’organisations de travailleurs, 63 représentants d’organisations d’employeurs et 180 représentants de médias internationaux qui ont, pendant trois (03) jours, partagé leurs expériences et leurs stratégies en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants. Organisé par le Gouvernement brésilien en partenariat avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT), cette tribune a permis d’examiner les progrès accomplis depuis la précédente Conférence mondiale sur le travail des enfants qui s’est tenue à La Haye en 2010 et de discuter des moyens d’accélérer les efforts de lutte contre le phénomène à l’échelle mondiale pour relever le défi de l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici à 2016.
A la session plénière de haut niveau qui s’est tenue dans la matinée du 09 Octobre 2013, plus de 50 chefs de délégations gouvernementales et de représentants d’organisations d’employeurs, de travailleurs et de la Société civile, ont présenté les efforts de leur pays et de leur organisation pour éliminer les pires formes de travail des enfants. En pointe dans la lutte contre ce phénomène depuis quelques années, cette conférence a permis à la Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays, de partager son expérience avec les participants venus des quatre coins du monde. Invitée à prendre la parole, Mme Yao Patricia Sylvie, Secrétaire Exécutive du CNS, par ailleurs représentante de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, a présenté par le menu les grands axes de la stratégie de lutte contre les pires formes de travail en Côte d’Ivoire. Mme Yao Patricia Sylvie a rappelé que la Côte d’Ivoire a été indexée depuis quelques années sur la scène internationale, comme un pays utilisateur de la main-d’œuvre enfantine dans les plantations de cacao. « Bien que les statistiques disponibles à ce jour ne permettent pas d’apprécier l’étendu du phénomène ni d’en établir une cartographie précise, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, dès son arrivée au pouvoir, a pris des mesures vigoureuses en vue de son élimination », a-t-elle révélé. Cette forte volonté politique s’est traduite, selon Mme Yao, par la mise en œuvre d’une série d’actions pour lutter contre le fléau. Elle a cité entre autre, la création de deux comités nationaux exclusivement chargés de lutter contre le phénomène dont l’un, composé d’Organisations nationales et internationales, est présidé par la Première Dame, Mme Dominique Ouattara et l’autre par le Ministre en charge du travail. La ratification des conventions de l’OIT, notamment les Conventions 182 et 138. L’adoption d’une loi spécifique interdisant et réprimant les pires formes de travail des enfants. L’adoption d’un Plan d’Action National élaboré en collaboration avec toutes les parties prenantes. La mise en œuvre d’un vaste programme de sensibilisation de toute la population sur la nécessité de protéger les enfants contre toute forme d’abus. Le renforcement des capacités des intervenants. La construction de plusieurs écoles. L’amélioration des conditions de vie des populations. Le renforcement de la coopération sous-régionale pour lutter contre la traite trans-frontalière des enfants. La mise en œuvre d’un Système de Suivi du travail des enfants. Et le renforcement du partenariat Public-Privé. Elle a terminé ses propos en révélant que dans un avenir proche, le pays envisage de ratifier la convention 189 de l’OIT, de créer des centres de transit pour les enfants victimes de traite et d’exploitation, d’augmenter le nombre d’écoles et d’adopter une politique nationale de protection de l’enfant. « Oui, nous croyons à l’élimination des pires formes de travail des enfants dans notre pays, grâce aux efforts de tous pour une économie durable sans travail des enfants », a soutenu Mme Yao Patricia Sylvie. La cérémonie de clôture a été marquée par le discours de Luiz Inàcio Lula da Silva, Ex-président de la République Fédérative du Brésil. La Conférence s’est achevée par l’adoption de la déclaration finale ainsi libellée : « Déclaration de Brasilia sur le travail des enfants ».

I.D
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