Samedi 6 décembre 2014, la rue Treich-lapleine du quartier France de Grand Bassam passant devant le musée des costumes (ancien palais du Gouverneur à l’époque coloniale) a abrité le lancement des activités célébrant le centenaire de la commune de Grand Bassam. Cette cérémonie a été marquée par une opération de planting d’arbres (Cocotiers, manguiers, cocomatiers) par des élèves de plusieurs écoles que la municipalité a d’ailleurs mis en compétition. Quel établissement scolaire entretiendra mieux son espace tout en mettant un point d’honneur sur la salubrité ? Tel est l’enjeu. Mais avant, le nombreux public a eu droit à des allocutions. Le maire de Grand Bassam, ville classée patrimoine mondial de l’Unesco le 29 juin 2012, a estimé que si l’on fête un an, deux ans, vingt ans d’anniversaire, il est aussi normal de fêter 100 ans. Car « 100 ans, ce n’est pas rien ». Ezaley a poursuivi pour égrener une série d’activités qui vont s’étendre jusqu’en janvier. Une exposition photos sur "Bassam hier", le 13 décembre, suivie d’une autre sur "Bassam aujourd’hui" le 15 janvier, le marathon de la ville de Grand Bassam, et l’opération "Bassam ville propre" le 20 décembre, et une cérémonie de souvenir, d’hommage aux anciens, sont autant de manifestations qui vont meubler cette commémoration du centenaire. Dao Fatimata, a exprimé la détermination des élèves à soutenir le conseil municipal toutefois qu’il sera question de la ville historique. John Stéphane, au nom des jeunes "léo" du Lions Club (région 31), venus nombreux, a abondé dans le même sens. Quand le préfet de Grand Bassam, Beudjé Djoman Mathias, au non du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, a rappelé que cette commémoration marque le processus de communalisation en Côte d’Ivoire. Le Gouverneur a saisi l’occasion pour prodiguer des conseils sur l’occupation des espaces, la salubrité, les modèles de construction, pour que Bassam triomphe lors de l’évaluation prévue par l’Unesco en février 2015.
Diarrassouba Sory
