Korhogo – Le projet régional de diffusion des technologies de contrôle des mouches des fruits et de renforcement des capacités des acteurs de la chaine de valeurs fruits en Afrique de l’Ouest a été lancé jeudi, lors d’un atelier à Korhogo, en présence des autorités préfectorales de la région du Poro, Tchologo, Bagoué et du Kabadougou.
Cet atelier organisé par le centre national de recherche agronomique (CNRA ) en collaboration avec le centre ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF /WECARD) et l’Université d’Abomey Calavi, a pour objectif de présenter officiellement le projet régional qui va durer trois ans et obtenir l’approbation et la collaboration de tous les partenaires impliqués dans la lutte contre les mouches des fruits.
Il s'agit, au terme des travaux, entre autres, d'identifier, au profit des producteurs de mangues, des méthodes de lutte intégrée contre les mouches des fruits, d’installer un comité national de lutte contre les mouches des fruits (...).
Le projet vise également à diffuser le "paquet technologie" IPM dans neuf pays de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal).
Le directeur général du CNRA, Yté Wongbé a relevé, à l'ouverture des travaux, les effets négatifs des mouches de fruits sur la production des mangues en Côte d'Ivoire, faisant remarquer que sur une production de plus de 100.000 tonnes par an, la Côte d’Ivoire n’en exporte que 14 000 à cause des maladies et des ravageurs du verger mangue notamment la mouche de fruit.
Cette situation a pour conséquence le refus de l’accès des mangues aux marchés européens, la perte de confiance en la mangue ivoirienne due à sa mauvaise qualité, la baisse des exportations et par delà des revenus des producteurs nationaux.
Grâce à ce projet, des technologies de lutte mises au point par le CNRA et ses partenaires régionaux seront disponibles et accessibles aux producteurs, a dit M. Wongbé. Cet atelier financé par la Banque Mondiale à travers le CORAF / WECARD marque le point de départ de la mobilisation face aux mouches de fruits et l’approbation et la collaboration de tous les partenaires impliqués dans la lutte en Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté.
Le représentant des producteurs, Yéo Mewa Réné a remercié le gouvernement ivoirien pour son soutien à hauteur d'un milliard sept cent mille francs pour le traitement du verger mangue en Côte d’Ivoire, exprimant leur adhésion à ce projet.
Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara a félicité les chercheurs du CNRA. Il a souhaité que les recherches profitent davantage aux paysans pour une amélioration de leurs conditions de vie.
Quelque 80 participants du fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), de l'agence nationale d'appui au développement rural (ANADER), du ministère de l'agriculture, des Universités (...) y ont pris part.
La mangue est le 3ème fruit exporté par la Côte d’Ivoire après la banane et l’ananas. Elle tient une place importante dans le développement économique de la région nord du pays, après le coton et l’anacarde. La production nationale de la mangue bien que supérieure à 100 000 tonnes/an, reste encore faible, avec des exportations qui oscillent autour de 14 000t/an
apk/akn/ask
Cet atelier organisé par le centre national de recherche agronomique (CNRA ) en collaboration avec le centre ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricole (CORAF /WECARD) et l’Université d’Abomey Calavi, a pour objectif de présenter officiellement le projet régional qui va durer trois ans et obtenir l’approbation et la collaboration de tous les partenaires impliqués dans la lutte contre les mouches des fruits.
Il s'agit, au terme des travaux, entre autres, d'identifier, au profit des producteurs de mangues, des méthodes de lutte intégrée contre les mouches des fruits, d’installer un comité national de lutte contre les mouches des fruits (...).
Le projet vise également à diffuser le "paquet technologie" IPM dans neuf pays de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Sénégal).
Le directeur général du CNRA, Yté Wongbé a relevé, à l'ouverture des travaux, les effets négatifs des mouches de fruits sur la production des mangues en Côte d'Ivoire, faisant remarquer que sur une production de plus de 100.000 tonnes par an, la Côte d’Ivoire n’en exporte que 14 000 à cause des maladies et des ravageurs du verger mangue notamment la mouche de fruit.
Cette situation a pour conséquence le refus de l’accès des mangues aux marchés européens, la perte de confiance en la mangue ivoirienne due à sa mauvaise qualité, la baisse des exportations et par delà des revenus des producteurs nationaux.
Grâce à ce projet, des technologies de lutte mises au point par le CNRA et ses partenaires régionaux seront disponibles et accessibles aux producteurs, a dit M. Wongbé. Cet atelier financé par la Banque Mondiale à travers le CORAF / WECARD marque le point de départ de la mobilisation face aux mouches de fruits et l’approbation et la collaboration de tous les partenaires impliqués dans la lutte en Côte d’Ivoire, a-t-il ajouté.
Le représentant des producteurs, Yéo Mewa Réné a remercié le gouvernement ivoirien pour son soutien à hauteur d'un milliard sept cent mille francs pour le traitement du verger mangue en Côte d’Ivoire, exprimant leur adhésion à ce projet.
Le préfet de la région du Poro, Daouda Ouattara a félicité les chercheurs du CNRA. Il a souhaité que les recherches profitent davantage aux paysans pour une amélioration de leurs conditions de vie.
Quelque 80 participants du fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), de l'agence nationale d'appui au développement rural (ANADER), du ministère de l'agriculture, des Universités (...) y ont pris part.
La mangue est le 3ème fruit exporté par la Côte d’Ivoire après la banane et l’ananas. Elle tient une place importante dans le développement économique de la région nord du pays, après le coton et l’anacarde. La production nationale de la mangue bien que supérieure à 100 000 tonnes/an, reste encore faible, avec des exportations qui oscillent autour de 14 000t/an
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