Le président de la République a répondu officiellement à la polémique qui l'opposait à la famille du général Robert Guéï, assassiné le 19 septembre 2002. Il s'est prononcé sur le sujet au cours d'un entretien, diffusé hier, sur la 1ère chaîne de la télévision nationale. Pour le chef de l'Etat, aucun différent ne l'oppose aux parents du défunt. Cela, contrairement à ce que des voix tendent à faire croire. « Je n'ai aucun problème avec la famille de Robert Guéï. Je n'en aurais pas et je ne sais pas pourquoi j'aurai des problèmes avec la famille de Guéï », a coupé court le premier des Ivoiriens. Selon lui, « c'est dans les journaux » qu'il voit des problèmes sur le sujet Guéï. C'est tout dire à son sens, qu'il n'est guerre perturbé par la polémique qui tend à faire croire qu'il a quelque chose à avoir avec la disparition tragique de l'ex-chef de l'Etat. C'est donc libre de conscience dit-il, et pour des raisons de bienséance, qu'il s'est rendu dans la famille du défunt. Il était important de dire ses civilités et ses condoléances de vive voix à la famille du général. Pour Laurent Gbagbo, il aurait fait de même s'il se rendait à Gagnoa chez les colonels Daly Oblé et Dagrou Loula. A Lakota, à Neko, le chef de l'Etat serait allé voir, dit-il, les parents de son ex-ministre de l'Intérieur, Emile Boga Doudou. Tous ces hommes ont trouvé la mort dans les évènements tragiques du coup d'Etat manqué du 19 septembre 2002. Pour les « trois cents morts » qu'il y a eu dans la nuit du 18 au 19 septembre, a dit Laurent Gbagbo, des enquêtes ont été menées. Pareil, pour le cas du général Robert Guéï. A cet effet le chef de l'Etat dit s'en tenir strictement à la loi.
Bidi Ignace
Bidi Ignace
