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Politique Publié le mardi 1 décembre 2009 | Le Mandat

Yopougon Niangon-extension - KKB se déchaîne : «le règne de Gbagbo peut prendre fin par la volonté des ivoiriens»

Après Gesco samedi, le président national de la jeunesse du Pdci-rda, Kouadio Konan Bertin dit KKB était dimanche à « Niangon continue » dans la commune de Yopougon.
Le meeting de mobilisation du quartier « Niangon-continue », aussi appelé « Kpinbli » a enregistré un beau monde. Outre les jeunes, les militants du Pdci ont effectué nombreux le déplacement pour écouter KKB qui était accompagné pour l’occasion par Blé Guirao, président de l’Action pour demain (APO) et du secrétaire général adjoint de l’Udpci, chargé de l’organisation et de la mobilisation. M. Amani Koffi, responsable de la Jpdci de ce quartier de Yopougon et président du comité d’organisation, le secrétaire de section local, Konan Kouakou Bruno, et le coordonnateur Konan Julien ont tous présenté la situation du pays, surtout celle que vit la jeunesse sous la refondation. Ils ont déploré les reports répétés de l’élection présidentielle, signe de la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo avant de déclarer que « les jeunes sont prêts à exécuter le mot d’ordre, la stratégie, les directives et les consignes du parti pour l’aboutissement du combat qui est la victoire du candidat Aimé Henri Konan Bédié ». Après ces différentes interventions, le président de la Jpdci s’est adressé, dans un langage franc, à la jeunesse dudit quartier. « Je suis venu vous dire ma part de vérité » a-t-il commencé. A la foule, il a fait comprendre que l’homme fait la politique pour l’homme et non pour tuer, comme c’est le cas avec Laurent Gbagbo. Il a pris comme exemple, Guy André Kieffer, Jean Hélène, Guéi Robert et le bombardement des zones sous contrôle des ex-rebelles. Kouadio Konan Bertin a déploré la confiscation du pouvoir par Laurent Gbagbo. A ce sujet, il a déclaré que la Côte d’Ivoire est comme une femme enceinte. Quelle que soit la durée de la grossesse, elle finira par accoucher ». Pour lui, la jeunesse de la Côte d’Ivoire, c’est l’élection présidentielle. Tôt ou tard, elle accouchera de cette élection « même si c’est par césarienne » a-t-il averti. C’est dans ce contexte que le président national de la Jpdci à déplorer l’attitude passive des jeunes du Rhdp. Aussi a-t-il précisé « le règne de Laurent Gbagbo peut prendre fin par la volonté du peuple ». Il a conclu ses propos en appelant à voter le candidat Henri Konan Bédié parce qu’avec lui, chaque ivoirien aura le droit à la vie et chacun mourra de sa mort naturelle.
NEA
Le meeting de mobilisation des militants du Pdci-rda à Yopougon, quartier Niangon extension en vue de la réélection du candidat Aimé Henri Konan Bédié a enregistré un beau monde. La chefferie traditionnelle de ce quartier a même effectué le déplacement pour écouter le message du bouillant président national de la jeunesse du Pdci-rda. Avant le début de la cérémonie, les organisateurs ont souhaité que les chefs costumiers procèdent à une libation afin que tout se passe bien. C’est M. Magui, chef central de ce quartier, qui va prendre la parole. Le chef Bété ne passera pas par quatre chemins pour décliner son appartenance politique. « Je ne suis pas Pdci » a-t-il martelé mais, comme un bon chef, je suis obligé d’accueillir tout le monde dans mon village. Il a aussi lancé dans un langage cru à KKB que « c’est par ce que vous allez dire qu’on va vous juger ». Apparemment proche du parti au pouvoir, le chef Magui tentait de démoraliser visiblement KKB avant d’appeler les ancêtres pour le bon déroulement de la cérémonie. Or, c’est ce qu’il ne devait pas faire. Car, à son tour de parole, la réponse ne s’est pas faite attendre. Le président national de la jeunesse du Pdci-rda a prévenu « un chef n’a pas de parti pris, comme la vérité rougie les yeux mais ne les casse pas, je vais m’adresser franchement à vous ? Alors, KKB va mettre à nu les malversations de Laurent Gbagbo et le Fpi depuis leur arrivée au pouvoir. Il a montré au chef Magui comment Laurent Gbagbo est arrivé au pouvoir, ses mensonges et ses fausses promesses à la population et comment les ivoiriens souffrent ! Sans la refondation et pourquoi Laurent Gbagbo veut confisquer le pouvoir sans aller aux élections… Avec des explications cohérentes, claires et nettes de KKB, le chef Bété, Magui et sa suite n’ont pas manqué d’applaudir à certains moments et de remuer la tête dans le sens d’apprécier les dires de KKB. En tout cas, le responsable des jeunes du Pdci-rda de Côte d’Ivoire à séduit le chef Bété à Yopougon Niangon continue.
Etienne Lemistick
Blé Guirao aux militants du Rhdp
«Nous ne sommes pas concrets»
Le président de « L’Action pour demain » (APD), Blé Guirao, par ailleurs secrétaire général adjoint de l’Udpci, était aux côtés de LLB lors du meeting de mobilisation organisé par la jeunesse du Pdci de Yopougon dans le quartier « Niangon continue ». A cette occasion, Blé Guirao a pris la parole pour s’adresser aux militants du Rhdp. L’ex-président de la jeunesse de l’Udpci a déploré la passivité des militants du Rhdp. Il a ouvertement déclaré que « le Rhdp n’est pas concret » et a accusé les militants du Pdci, du Rdr, de l’Udpci et du Mfa d’être complices et comptables des actions de Laurent Gbagbo. Car, les militants de ces formations politiques sont toujours rester inactifs face aux manipulations et injures de Laurent Gbagbo. Pis, les militants du Rhdp n’ont jamais eu le courage de respecter les mots d’ordre. La preuve, Laurent Gbagbo continue de faire souffrir les ivoiriens à travers le report des élections sans que personne ne bronche. Le même Laurent Gbagbo a aussi fait savoir qu’il n’y a pas d’opposant devant lui et, certains de ses partisans ont même dit que si le Fpi était dans l’opposition, la date du 29 novembre serait respectée. Malgré toutes ses provocations, les militants du Rhdp ne réagissent pas. Blé Guirao a fait éclater sa colère depuis Yopougon, le dimanche dernier, en ces termes « militants du Rhdp, si on reste dans nos maisons pour siffler et brandir des cartons jaunes, nous sommes partis pour 2015 car il n’y aura jamais d’élection. « L’heure est grave, levons-nous donc » a-t-il lancé à la jeunesse du Rhdp, fer de lance de l’opposition.
Etienne Lemistick
Fixation de la date de la présidentielle
La grande comédie de Blé Goudé
La tenue de la présidentielle coince de plus en plus. Les voix pour dénoncer cet état de fait ne manquent pas. Même le directeur de campagne chargé de la jeunesse de Laurent Gbagbo, est sorti de sa réserve pour menacer la structure en charge d’organiser cette échéance. « La jeunesse de Côte d’Ivoire ( ?) exige une date claire pour aller aux élections. Le président de la CEI doit maintenant nous donner une date précise dans un bref délai. (…) Ce n’est pas parce que nous sommes devenus tranquilles que nous avons changé. Nous n’avons pas changé » déclarait le président du Cojep face à ses militants, dimanche dernier, au palais de la culture. Aussi, le général de la rue a-t-il précisé. « Nous ne pouvons plus accepter qu’on fasse croire que c’est le président Laurent Gbagbo qui refuse d’aller aux élections. Le président de la république est prêt psychologiquement, politiquement et physiquement pour aller aux élections. C’est l’opposition qui hésite ». Vraiment à entendre ces propos, on tombe des nues. De quoi parle le Poulain de Gbagbo ? Serait-on tenter de se demander. La présidentielle est un évènement sérieux et d’une haute portée nationale, donc il faut éviter de la transporter sur une scène de comédie. Blé Goudé veut certainement démontrer à son employeur qu’il est à la tâche, c’est pourquoi, il se permet de s’exprimer sur la date des élections. Naturellement, il justifie ainsi son salaire de directeur de campagne. Et ça, on peut le lui concéder. Mais jusqu’à aller à une tribune pour exiger de Mambé qu’il fixe rapidement une date des élections en avançant que son candidat est désormais prêt, c’est de la pure comédie. L’ex-fesciste est un grand metteur en scène. Il sait se servir de l’actualité pour élaborer sa « pièce de théâtre ». Mais les ivoiriens sont désormais lucides et gommeront cette scène qui frise le ridicule. Si Blé a oublié les derniers développements de l’actualité, nous nous faisons fort de les lui rappeler. Son mentor Laurent Gbagbo, lors de sa visite dite d’Etat dans le Worodougou, a affirmé qu’il n’est pas pressé d’aller aux élections. Ainsi, les ivoiriens qui souffrent doivent prendre leur mal en patience et laisser le temps à la CEI de préparer dans la tranquillité le scrutin présidentiel. Cette pensée, il l’a précisée lors de sa rencontre avec les populations du Sud Bandama quand il disait qu’il n’est pas fatigué de signer les décrets. Pour lui, l’opposition doit arrêter d’exiger une date ferme pour les élections. D’où vient donc l’idée qui traverse l’esprit du chef des patriotes quand il laisse entendre que c’est l’opposition qui hésite à prendre la voie des urnes. Soit il fait preuve de mauvaise foi et se moque des ivoiriens, soit il fait mentir son gouron qui, on le sait, n’a pas la volonté de quitter son fauteuil présidentiel. La sagesse recommande de se taire quand on rien à dire de peur de laisser pendre sa langue inutilement. Et Blé Goudé et ses amis qui émargent à la présidence doivent s’inscrire dans cette logique. Car l’heure n’est pas du tout à la plaisanterie dans ce tournant décisif que connaît la Côte d’Ivoire. Blé Goudé et ses amis au lieu de demander des comptes à Mambé gagneraient à se référer à leur maître Laurent Gbagbo, qui seul, sait quand la souffrance de ses compatriotes prendra fin.
JN
Sortie de crise
Quelle crédibilité pour le prochain Cpc ?
La Côte d’ivoire secouée par la crise militaro-politique depuis septembre 2002 peine à sortir de la crise. Les différents accords signés ça et là n’avaient rien apporté de concret.
Un ancien président dont la notion de paix irrite ses militants ? Un ex-premier ministre dont l’ardeur de la rue est ramollie pour on ne sait quelle raison ? Pour beaucoup, il ne leur reste qu’à faire leur allégeance au trio Soro-Gbagbo-Compaoré. A quelques jours du 6e cadre permanent de concertation (CPC), les ivoiriens, dans leur grande majorité, s’interrogent sur l’étoffe de Bédié et de Ado face au trio Compaoré-Soro et Gbagbo. Ce que le peuple attend d’eux, après les cris de guerre sans effet, c’est le courage de la vérité, de l’intransigeance. Qu’il soit Soro, Gbagbo ou Compaoré, chacun à son niveau ne tire pas moins de profit de la crise. De Soro Guillaume, on sait qu’il jouit des intérêts financiers découlant de la gestion des zones sous son contrôle. Tout comme les privilèges liés à ses fonctions de premier ministre. Une rapide sortie de crise sans une porte de sortie honorable est elle impérieuse pour l’actuel locataire de la primature ? Assurément pas ! Surtout quand on sait qu’une éventuelle poursuite judiciaire pour crime économique et humain, selon Dr Gehoun, membre influent du Fpi, n’est pas à écarter. Quelle satisfaction tire le chef de l’Etat de cette impasse ? Il s’en sort à bon compte. Imposant ainsi sa capacité de « grand politicien » aux autres acteurs ivoiriens dont le comportement et l’attitude amorphe et attentiste démobilisent la base. Qui, aujourd’hui déçu, se cherche un repère à l’image du leader qui sait opposer le langage de la rue à l’homme de la rue. Quant au facilitateur, son tango est tellement compréhensible que même le plus idiot des burkinabè l’apprécierait comme tel. En effet, du fait de la crise en Côte d’Ivoire, le Burkina Faso se classe aujourd’hui parmi les pays importants vendeurs de café-cacao. Sans occulter la commercialisation du coton. Quel intérêt aura-t-il à être conséquent envers le peuple de Côte d’Ivoire ? Déjà, sa médiation dans la crise guinéenne est décriée par la communauté internationale qui le soupçonne d’avoir un penchant pour la junte au pouvoir. Quelle crédibilité donc pour cette 6e rencontre avec une opposition incapable de taper du poing sur la table ? Les carottes semblent déjà cuites pour les militants du Rhdp.
K Zéguédoua Tano
Lancement de l’opération «wourou fatô»
Les limites d’une mobilisation
Le report des élections présidentielles du 29 Novembre 2009 a été diversement commenté et apprécié, tant par la classe politique que par la société civile. De façon générale, l’atmosphère sociale est calme. Toute la preuve que les uns et les autres ont accepté la situation telle. Les leaders de l’opposition s’en sont remis à la Cei (Commission électorale indépendante) et à la prochaine réunion du Cpc (Cadre permanent de concertation) pour se voir fixer une nouvelle date, qu’ils espèrent à moyen terme. C’est dans cette veine que le Pdci, parti d’opposition, a convoqué ses militants et sympathisants à la maison du parti pour leur indiquer, de façon précise, la conduite à tenir en attendant la nouvelle date des élections. Cette rencontre de la direction du parti avec la base était d’autant plus importante, vu l’actualité, que la mobilisation devrait être spontanée et nombreuse. Que non ! Les personnes présentes à la maison du Pdci à Cocody ont dû se rendre compte du nombre insignifiant des militants et sympathisants. Ont-ils boudé cette cérémonie ? Pourquoi le Pdci, reconnu comme étant le parti le plus populaire de la Côte-d’Ivoire n’a pas vu « ses enfants » inonder la petite superficie du jardin de la maison du Pdci ? Autant de questions qui montrent bien que la mobilisation n’était pas au rendez-vous . Jadis, des véhicules de transport et des bus étaient mis à la disposition des militants qui se rendaient en masse au lieu indiqué pour la manifestation, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Et l’on peut ajouter le facteur site. Effectivement, il n’est pas aisé de se déplacer des quartiers populaires comme Yopougon, Abobo, vers une zone comme Cocody. Les moyens financiers sont limités. Il est vraiment dommage que le Pdci se retrouve à cette enseigne. Ce qui devait être un giga-meeting a été seulement le rassemblement d’une poignée d’inconditionnels devant une direction visiblement mal à l’aise à cause du petit nombre de ceux qui ont fait le déplacement. Finalement, ce fut une petite déclaration devant un petit public. Que le plus grand parti de Côte-d’Ivoire se revoit. Pour redorer son blason et pour se donner les moyens humains pour reconquérir le pouvoir d’Etat. Il y va de sa survie.
Dos
Stratégie politique
Opération ‘’Wourou fatô’’, quelle efficacité ?
Le Pdci-Rda s’est retrouvé, le dimanche 29 novembre, dans l’enceinte de sa maison sise à Cocody pour analyser la situation politique de l’heure. Tous ceux qui y ont effectué le déplacement ont pu constater un fait. C’est que c’est dans les sifflements stridents et des cartons jaunes en main que les militants se sont retrouvés sur le terrain du siège du parti de Henri Konan Bédié. Cette rencontre revêtait un intérêt particulier en ce sens que c’était la première rencontre du Pdci, le jour de la date des élections, pour faire un constat. Le Pdci devait donc parler à ses militants, à toute la Côte d’Ivoire et au monde. Toutes les oreilles et tous les regards étaient alors tournés vers la maison verte de Cocody. Parce que le parti crée par feu Félix Houphouët Boigny, parti bâtisseur de la Côte d’ivoire est le véritable contre poids du parti au pouvoir. Les témoins étaient vraiment curieux de savoir ce que signifiaient le sifflet et le carton jaune. Leur attente ne sera que de courte durée parce que le maitre de cérémonie a vite expliqué que ces deux éléments sont adressés à Gbagbo comme un avertissement. Les uns et les autres étaient à se demander sur le contenu de ce machin quand Djédjé Mady est venu apporter les derniers détails. Selon le secrétaire général du Pdci, directeur national de campagne de Bédié, cette opération consiste pour les militants à siffler pendant dix (10) minutes à partir de douze (12) heures chaque jour, jusqu’à nouvel ordre. A l’analyse, cette opération est plus que surprenante comme moyen de lutte. On se demande bien si le Pdci connait très bien son adversaire, ou si le Pdci veut vraiment arracher le pouvoir à son adversaire. Nous l’avons dit et redit, Laurent Gbagbo ne comprend que le langage de la rue. Il est historien et sait très bien qu’en Afrique, les grands changements et les grandes victoires ont toujours été remportées par la rue. En Afrique du Sud, le peuple Zoulou a vaincu l’apartheid par la rue. Au Mali, en Côte d’Ivoire et dans bien d’autres pays du monde, la rue a constitué un moyen de pression sur les régimes anti-démocratiques. D’ailleurs, qui est ce qui a dit qu’organiser des mouvements pacifiques comme des marches, c’est ne pas être pacifique ? Une opération comme ‘’Wourou fatô’’ peut apporter quelle satisfaction ? Déjà hier lundi, à 12h, on n’a entendu aucun coup de sifflet, ni à Adjamé, ni à Yopougon, ni dans aucune commune du district d’Abidjan. La première journée sonne déjà l’échec cuisant de l’opération. Dès la naissance, le bébé de Djédjé Mady et ses amis présentait déjà des signes d’un mort- né. C’est un truc qui n’a vraiment pas de sens. Nous avons déjà rappelé que Laurent Gbagbo a payé un prix pour être à la place où il est. Il a connu l’exil, la prison, les tentatives d’enlèvements et d’assassinat etc. Aujourd’hui au pouvoir, même de façon calamiteuse, il n’offrira pas son pouvoir aux adversaires sur un plateau d’or. Il faut qu’on le sache. Dans la vie, chaque victoire a un prix. Les ivoiriens ont surtout besoin d’une opposition active, entreprenante, qui leur permette d’exprimer leur déception et leur rupture des amarres avec le régime frontiste. Organiser des marches pacifiques pour exiger une vraie enquête sur les déchets toxiques, sur la diminution des prix des denrées de première nécessité ou protester contre les échecs scolaires, ce n’est pas ne pas être civilisé. Ça s’appelle au contraire, épouser la cause du peuple, c`est-à-dire être une opposition crédible. D’ailleurs, ce n’est pas celui qui marche pour protester qui est criminel qui ou qui constitue une menace pour l’ordre public. Mais, au contraire, c’est celui qui use des armes pour tenter d’étouffer l’expression du peuple qui est criminel et une réelle menace pour l’ordre public. Le choix stratégique du Pdci de se cacher derrière un pacifisme héréditaire pour ne pas avoir à agir prend des relents d’une abdication. Les militants et les ivoiriens attendent beaucoup mieux du parti vert blanc, qu’une simple opération de sifflet et carton jaune sans lendemain. Les inventeurs de ce truc ont surement la certitude la plus absolue que ça ne produira pas l’effet escompté. Mais, ils l’ont fait pour ne pas que reproche leur soit fait de ne rien proposer. Alors, il faudra plus au Pdci pour arracher le pouvoir des mains ferrées du Fpi et Laurent Gbagbo.

Rodolphe Flaha
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