Aux lendemains de la disparition de la Société des Nations (Sdn), le Président de la République française, le Général Charles de Gaulle a qualifié l’Organisation des Nations unies (Onu) de «machin». Il n’a pas eu tort de le dire. Avec ce qui se passe en Côte d’Ivoire, ces derniers temps. Créée après la seconde guerre mondiale pour permettre aux Nations membres de cultiver une paix durable, l’Organisation des nations unies (Onu) n’a pas, après plusieurs décennies, réussi à apporter la paix dans les Nations en conflits. Le cas le plus patent est la crise que vit notre pays, la Côte d’Ivoire, depuis septembre 2002. Venue sur demande des autorités ivoiriennes, la soi-disant force impartiale de l’Onu installée sur les collines de l’ex-hôtel Sébroko a failli à sa mission. Elle n’a pas pu depuis son arrivée en Côte d’Ivoire désarmer les rebelles installés dans les parties Centre, Nord et Ouest du pays. Quand le Président de la République, Laurent Gbagbo réclamait le désarmement de ceux qui ont agressé la Côte d’Ivoire, l’Onu-ci soutenue par la France et certains pays occidentaux réclamaient une élection. Après cette élection, le rôle incongru est revenu à son représentant en Côte d’Ivoire, Young Jin Choï qui est monté sur ses grands chevaux pour valider les résultats de cette élection émaillée de fraudes. Comme une vraie machine qui sème la haine, l’intoxication, la mort et l’incivisme, la chaîne de radio de cette structure, Onuci-fm, qui ressemble trait pour trait à la Radio libre des mille collines (Rlmcr), dans un passé proche au Rwanda, diffuse à longueur de journée des messages haineux pour un soulèvement populaire contre le régime de Laurent Gbagbo. Plus grave, Choï et l’Onuci ont sorti leur visage haineux le jeudi dernier, lors de l’attaque des rebelles contre les Forces de défense et de sécurité, à l’Hôtel du Golf. En effet, Choï a donné l’ordre à ses soldats d’apporter un soutien franc à la rébellion. C’est ce qui a été fait. Car, chacun des rebelles avait reçu des échappes bleu ciel, l’insigne des Nations unies. Ces échappes étaient visibles au cou ou à l’épaule de chaque combattant rebelle. Pris la main dans le sac, Choï se défend maladroitement. En tout, cas, le Général de Gaulle n’a pas eu tort. L’Onu est un véritable machin.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
