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Politique Publié le mardi 8 mars 2011 | Reuters

La crise politique en Côte d`Ivoire a déplacé 450.000 personnes

© Reuters Par ©CICR / A. Tindé
Humanitaire : la Croix-Rouge assiste 2900 déplacés dans l`ancienne "zone de confiance"
Vendredi 4 février 2011. Photo : Une famille déplacées dans le village de Petit Pin reçoit d`assistance
Les agences humanitaires estiment à 450.000 le nombre de personnes déplacées et réfugiées en raison de la crise politique et des combats en Côte d`Ivoire, dont 75.000 se sont réfugiées au Liberia voisin.

Dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, quelque 300.000 personnes ont dû fuir leurs foyers en raison principalement des combats dans le quartier d`Abobo entre les partisans d`Alassane Ouattara et ceux de Laurent Gbagbo, a précisé le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Le phénomène a pris des "proportions alarmantes", a déclaré pour sa part Jemini Pandya, porte-parole de l`Organisation internationale pour les migrations (OIM), lors d`un point de presse à Genève.

Les besoins en aide humanitaire sont de plus en plus pressants, d`autant que des rumeurs sur l`arrivée dans le pays de mercenaires libériens alimentent les craintes de la population, a dit Adrian Edwards, du HCR.

Dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, où des combats ont opposé partisans et adversaires de Gbagbo, on a dénombré 70.000 personnes déplacées.

L`OIM, la seule organisation actuellement présente dans cette région, a retiré mardi son personnel international des localités de Douékoué et de Guiglo en raison de l`insécurité, a dit Jemini Pandya.

"Le nombre d`Ivoiriens qui s`enfuient vers l`est du Liberia a également augmenté spectaculairement", a dit Adrian Edwards.

Sur les 75.000 Ivoiriens réfugiés au Liberia, la moitié sont arrivés ces dix derniers jours.

"Cet afflux soudain pèse lourdement sur les communautés locales et sur les capacités de réponse des organisations humanitaires", a souligné Edwards, évoquant le manque d`eau et les conditions sanitaires déplorables à Buutuo Town, capitale du comté de Nimba, dans l`Est libérien, où des cas de paludisme et de diarrhée ont été signalés.
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