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Politique Publié le lundi 11 avril 2011 | Reuters

La France poursuit la destruction d`armes lourdes à Abidjan

Les autorités françaises ont confirmé lundi avoir participé à de nouvelles opérations militaires pour détruire des armes lourdes à Abidjan et ont de nouveau réclamé la traduction en justice des auteurs de violences contre la population civile.

Le porte-parole de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire à Abidjan a déclaré dimanche soir que l'Onuci poursuivait ses opérations pour détruire les armes lourdes utilisées par le camp de Laurent Gbagbo.

Un porte-parole du président ivoirien sortant, qui refuse de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, a affirmé que des hélicoptères français participaient à ces bombardements.

L'Onu a demandé à la France de poursuivre ses opérations et Nicolas Sarkozy a accepté, confirme lundi la présidence de la République dans un communiqué.

"Le secrétaire général des Nations unies a demandé au président de la République la poursuite de la participation des forces françaises aux opérations menées par l'Onuci pour neutraliser les armes lourdes utilisées contre la population civile", écrit l'Elysée dans un communiqué. "Le président de la République a donné son accord au secrétaire général".

Dans son message, le président français encourage l'Onu à "tout mettre en oeuvre pour permettre la restauration rapide de la sécurité de la population et des services de base dans l'agglomération d'Abidjan".

L'Elysée affirme que l'hôtel du Golf, où se trouve Alassane Ouattara, a été attaqué dimanche par les forces de Laurent Gbagbo.

La France, comme l'Onu, reconnaît Alassane Ouattara comme le président élu de la Côte d'Ivoire.

Laurent Gbagbo serait retranché avec des partisans dans sa résidence à Abidjan.

Pour l'Elysée, qui fait état d'exactions "dans plusieurs quartiers" d'Abidjan, la situation humanitaire "alarmante" dans la capitale économique de la Côte d'Ivoire.

"La France réitère sa condamnation de toutes les violences commises contre la population civile et les casques bleus sur l'ensemble du territoire ivoirien", souligne le texte.

"Elle soutient fermement l'intention du Président Ouattara de poursuivre devant les juridictions nationales et internationales tous les auteurs de telles exactions", ajoute l'Elysée.
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