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Politique Publié le lundi 16 mai 2011 | Le Patriote

Nominations / Henriette Dagri-Diabaté, Zadi Kessy Marcel, Koné Mamadou : Trois éminences grises pour des institutions fortes

Un pays fort, c'est surtout des institutions fortes. Cela, le président Alassane Ouattara l'a bien compris. Si bien qu'il en avait fait une de ses promesses importantes de campagne. A peine a-t-il prêté serment qu'il traduit cet engagement en réalité. Et de quelle manière ?

Depuis vendredi, la Grande Chancellerie, le Conseil Economique et Social, la Cour Suprême ont de nouvelles têtes. Et pas n'importe lesquelles. Deux hommes et une femme, qui forcent l'admiration pour leur excellent cursus scolaire et le respect, pour leur intégrité et leur professionnalisme.

Il s'agit du Pr Henriette Diabaté, Zadi Kessy Marcel et Koné Mamadou. Avec Henriette Diabaté, c'est une histoire de première. Première femme ivoirienne agrégée d'histoire, Henriette Dagri-Diabaté est aussi la première femme à diriger un parti politique en Côte d'Ivoire, le RDR dont elle assure aujourd'hui le secrétariat général. Elle a été également ministre de la Culture, sous Félix Houphouët-Boigny, entre 1991 et 1993. En succédant à Yssouf Koné, elle devient la première femme à occuper le poste de Grand Chancelier de l'Ordre national. Brillant manager, à la tête de l'une des plus grosses entreprises du pays, Marcel Zadi Kessy a toujours été discret. Pour autant, le PCA du Groupe CIE/Sodeci n'en demeure un patron efficace et talentueux. Si le géant de l'eau et de l'électricité tient aujourd'hui le haut du pavé, c'est en partie grâce à ses gestion et à son sens managérial très poussé. Comme lui, Koné Mamadou est un esthète dans son domaine, singulièrement le monde du droit. Magistrat hors hiérarchie, il a été directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, puis Garde des Sceaux et ministre de la Justice en 2010. En héritant du fauteuil de Tia Koné, le nouveau président de la Cour suprême veut redorer le blason de cette institution dont l'image a été quelque peu ternie par les arrêts controversés, à forts relents politiques, pris par son prédécesseur.

Avec ces nouvelles nominations, la Grande Chancellerie, le Conseil Economique et Social, et la Cour Suprême ouvrent une nouvelle page de leur histoire. Celle-là, plus prometteuse. Pour des institutions fortes.

Y. Sangaré
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