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Société Publié le mardi 24 mai 2011 | AFP

Liberia: 12 présumés mercenaires arrêtés à la frontière ivoirienne (police)

© AFP Par Emma
Le dernier bastion des partisans de Gbagbo tombe: soldats, miliciens et mercenaires libériens déposent les armes aux pieds des Forces républicaines, à Yopougon
Vendredi 29 avril 2011. Abidjan, commune de Yopougon. Photo: arrivée d`un chef milicien libérien, escorté par ses éléments
Douze ressortissants du Liberia, accusés d`être des mercenaires ayant participé aux violences post-électorales en Côte d`Ivoire, ont été arrêtés à la frontière entre les deux pays et étaient
détenus lundi à Monrovia, a appris l`AFP auprès de la police.
Les 12 hommes "ont été arrêtés sur la ligne frontière et ils sont
maintenant en garde à vue. Ce sont tous des mercenaires qui ont combattu pour
l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo", a déclaré un haut responsable de
la police.
Ils étaient détenus lundi à l`état-major de la police à Monrovia, la
capitale, où ils font l`objet d`enquête, a indiqué ce responsable, sans plus
de détails. Cette information a été confirmée par d`autres sources policières
et sécuritaires, qui n`ont pas précisé les lieux exacts et dates de leur
arrestation.
Selon la police, les 12 hommes sont passés aux aveux et ont reconnu leur
implication dans la crise, sanglante, ayant suivi le second tour de l`élection
présidentielle ivoirienne de novembre 2010 disputé par Laurent Gbagbo,
président sortant, et Alassane Ouattara, un de ses principaux opposants.
Le camp de M. Gbagbo a été accusé d`avoir eu recours à des miliciens et
mercenaires libériens pour renforcer les forces qui lui sont restées loyales
face à celles de M. Alassane Ouattara, appuyé par l`ex-rébellion ivoirienne et
dont il contestait l`élection.
Alassane Ouattara a accédé à la présidence grâce au soutien militaire de la
France et de l`ONU ayant abouti à l`arrestation, le 11 avril à Abidjan, de
Laurent Gbagbo, aujourd`hui en résidence surveillée dans le nord ivoirien.
Les violences ont fait quelque 3.000 morts, selon les autorités ivoiriennes.
D`après un autre haut responsable de la police joint lundi, "89 Ivoiriens
au total" accusés d`être des miliciens pro-Gbagbo sont jugés depuis vendredi
dans le comté de Maryland (sud-est) notamment pour "menace à la sécurité du
Liberia".
"Ils ont combattu pour le président Laurent Gbagbo et sont entrés au
Liberia avec des armes et des munitions. Ils ont été inculpés pour possession
illégale d`armes et menace à la sécurité nationale du Liberia", a dit cette
source sous couvert d`anonymat.
Ils avaient été arrêtés début avril au poste frontière de Pedebo par la
police libérienne et la Mission des Nations unies au Liberia (Minul).
Samedi, la Minul a annoncé avoir renforcé son dispositif aux frontières du
pays, aux côtés des forces de sécurité libériennes, en indiquant être
préoccupée par l`entrée au Liberia d`hommes en armes.
Selon des humanitaires, plus de 130.000 personnes - en majorité des
Ivoiriens - ayant fui les violences post-électorales ivoiriennes, se sont
réfugiées dans ce pays, lui-même sorti en 2003 de 14 ans de guerres civiles.
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