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Politique Publié le vendredi 8 juillet 2011 | Le Patriote

Forces républicaines de Côte d’Ivoire : Soumaïla Bakayoko, nouveau Chef d’Etat-major

© Le Patriote Par Nathan Koné
Nominations au sein de l`armée: le Président Alassane Ouattara a reçu les officiers généraux et officiers supérieurs des Forces républicaines promus à de nouvelles responsabilités
Jeudi 7 juillet 2011. Abidjan. Palais présidentiel du Plateau. Le Président de la République accorde une audience aux nouveaux patrons de la défense et de la sécurité nationale. Photo: le general Soumaila Bakayoko saluant le chef de l`état
Le président ivoirien Alassane Ouattara a nommé le général Soumaïla Bakayoko, ancien chef militaire de l`ex-rébellion, au poste de chef d`état-major de la nouvelle armée, a-t-on appris jeudi de source officielle.
Selon un communiqué des ministères de la Défense et de l`Intérieur, Soumaïla Bakayoko est nommé chef d`état-major général des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI). Les FRCI sont censées fusionner les forces de M. Ouattara et les ex-Forces de défense et de sécurité en place sous l`ex-président Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril après quatre mois de crise post-électorale.
M. Ouattara a procédé au grand changement à la tête des forces armées qui était attendu depuis la chute de M. Gbagbo et plus encore depuis son investiture comme chef de l`Etat le 21 mai: la restauration de la sécurité et la réorganisation des forces armées sont son défi le plus urgent.
"Ces nominations s`inscrivent dans la mise en œuvre de l`Accord politique de Ouagadougou, qui en ses accords IV (signés fin 2008, ndlr) a décidé de la fusion et de l`intégration des forces armées", c`est-à-dire les ex-Forces armées nationales de Côte d`Ivoire (Fanci) et ex-Forces armées des Forces nouvelles (ancienne rébellion de 2002), précise le communiqué.
Le général Bakayoko succède au général Philippe Mangou, nommé en novembre 2004 chef d`état-major des FDS, et dont il occupait d`ailleurs le bureau depuis la fin de la bataille d`Abidjan (31 mars-11 avril).
Le général Mangou avait fait défection au premier jour de l`entrée des troupes pro-Ouattara dans Abidjan le 31 mars, avant de revenir vers M. Gbagbo.
Comme la plupart des chefs militaires, il s`était finalement rallié à M. Ouattara au lendemain de la fin des combats.
Le général Bakayoko aura pour adjoint le général Firmin Detoh Letoh, ancien patron de l`armée de terre, rallié au camp Ouattara au tout début de la bataille d`Abidjan.
Le président Ouattara a également changé les chefs de l`armée de terre, de l`armée de l`Air, de la Marine et de la gendarmerie en place sous son prédécesseur. Le seul maintenu dans ses fonctions est le directeur général de la police, l`inspecteur général Bredou M`Bia .
Le chantier de la réorganisation de la défense et de la sécurité est titanesque, après une décennie de tourmente politico-militaire et une crise post-électorale ayant fait au moins 3.000 morts.
C`est pour le mener à bien que Guillaume Soro, chef de l`ex-rébellion, a été maintenu dans ses fonctions de Premier ministre et de ministre de la Défense, a priori jusqu`aux législatives prévues en fin d`année.
Le pouvoir doit encore réaliser le regroupement des FRCI dans des casernes et le retour des ex-FDS au travail.
Il devra ensuite intégrer une partie des ex-rebelles dans la nouvelle armée
- le chiffre de 11.000 admis a été évoqué, mais rien n`est tranché - et démobiliser les recalés, au risque de frustrations.
La normalisation sécuritaire est enfin largement liée au sort des "com-zones", ces chefs de guerre de l`ex-rébellion qui contrôlent le Nord depuis 2002 et ont permis à Alassane Ouattara de prendre Abidjan. Une capitale économique qu`ils se sont depuis trois mois répartie en zones d`influence.
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