Abidjan, En représailles à la bastonnade, mardi, d’un infirmier par des hommes en treillis, le centre hospitalo-universitaire (Chu) de Treichville entame, depuis jeudi, un arrêt de travail de 48 heures pour protester contre ce que les personnels et leur administration qualifient d`"abus d`autorité".
Au centre de cette situation, la délivrance d`une ordonnance médicale aux proches d`un patient, censé bénéficier de "soins gratuits" décidés, en avril, par le gouvernement, mais dont l`applicabilité trouverait des "blocages sur le terrain".
Les personnels du Chu exigeraient des "mesures sécuritaires visant à pallier à cet état de fait", se défendant du fait que "la gratuité des soins est confrontée à la rupture des médicaments". Ces derniers signalent que ces hommes en treillis, présentés comme étant issus des forces républicaines de Côte d`Ivoire(FRCI), ne seraient pas à leur premier acte du genre. Leurs homologues des Chu de Yopougon et de Treichville ayant déjà fait les frais d`inconduite similaire, rappelle-t-on.
A propos de la gratuité des soins et des blocages de son applicabilité sur le terrain, de plus en plus de voix s`élèvent pour dénoncer les attitudes et comportements d`agents, manifestement réfractaires et rétifs à l`observance de la mesure.
L`écho, récurrent, amplifié même par une enquête circonstanciée, publiée par un quotidien de la place, a amené le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a sanctionné deux agents en service à la formation sanitaire communautaire de Yopougon-Niangon, après y avoir effectué une visite inopinée, jeudi.
Conscient de ces "dysfonctionnements" sur le terrain, le gouvernement a décaissé d`urgence plus de 5 milliards au profit de la Pharmacie de la santé publique(PSP), en vue d`assurer l`approvisionnement, sans rupture, des stocks de médicaments.
Un programme de réhabilitation de l`équipement est également en cours. Mais, en attendant, tous ceux qui, pour quelque raison que ce soit ferait blocage à la mesure devront désormais "être sanctionnés, sans rémission", met en garde le gouvernement, non sans appeler au "civisme et à l`élan citoyen" des personnels de santé.
(aip)
Au centre de cette situation, la délivrance d`une ordonnance médicale aux proches d`un patient, censé bénéficier de "soins gratuits" décidés, en avril, par le gouvernement, mais dont l`applicabilité trouverait des "blocages sur le terrain".
Les personnels du Chu exigeraient des "mesures sécuritaires visant à pallier à cet état de fait", se défendant du fait que "la gratuité des soins est confrontée à la rupture des médicaments". Ces derniers signalent que ces hommes en treillis, présentés comme étant issus des forces républicaines de Côte d`Ivoire(FRCI), ne seraient pas à leur premier acte du genre. Leurs homologues des Chu de Yopougon et de Treichville ayant déjà fait les frais d`inconduite similaire, rappelle-t-on.
A propos de la gratuité des soins et des blocages de son applicabilité sur le terrain, de plus en plus de voix s`élèvent pour dénoncer les attitudes et comportements d`agents, manifestement réfractaires et rétifs à l`observance de la mesure.
L`écho, récurrent, amplifié même par une enquête circonstanciée, publiée par un quotidien de la place, a amené le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida a sanctionné deux agents en service à la formation sanitaire communautaire de Yopougon-Niangon, après y avoir effectué une visite inopinée, jeudi.
Conscient de ces "dysfonctionnements" sur le terrain, le gouvernement a décaissé d`urgence plus de 5 milliards au profit de la Pharmacie de la santé publique(PSP), en vue d`assurer l`approvisionnement, sans rupture, des stocks de médicaments.
Un programme de réhabilitation de l`équipement est également en cours. Mais, en attendant, tous ceux qui, pour quelque raison que ce soit ferait blocage à la mesure devront désormais "être sanctionnés, sans rémission", met en garde le gouvernement, non sans appeler au "civisme et à l`élan citoyen" des personnels de santé.
(aip)